Interview Kerrang! de Richard Kruspe

Ce disque a été l'une des plus grandes montagnes russes dans notre vie. Plus d'une fois nous avons cru que nous n'allions pas le terminer. Il y avait beaucoup de tension. Notre alchimie est tellement destructive : il y a beaucoup de combats, d'agression et de frustrations pour faire un album. Au final, nous devions passer par là, sinon ça ne serait pas Rammstein. Mais c'est frustrant quand tu es dans cette situation, tu n'as pas envie de t'en préoccuper. C'est très dur de maîtriser cette chimie, mais avoir cette énergie est très important, sinon il n'en ressort pas un bon album.

Pour le moment, tout le monde est étonné que la direction prise soit si bonne" Il sourit. "Je suis surpris que les gens soient si impressionnés par le disque. Je me disais Vraiment ? J'avais perdu toute connexion, je ne connaissais plus rien et ma vision a changé de mois, mais maintenant les gens l'appellent Le Black Album de Rammstein (en référence à Metallica, ndlr).