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Débats politiques et sociétaux


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il y a 4 minutes, LudicrousC a dit :

Mais on a sorti le même argument pour Jospin alors que c'est évident que le PS avait niqué leur campagne en s'aventurant comme des cons sur le sol sécuritaire, miné par la droite depuis bien trop longtemps pour que la gauche puisse y être audible

Parce que c'était aussi le cas, il y avait en tout huit (huit !) candidats de gauche à l'époque au premier tour, c'est n'importe quoi. 

Évidemment que ça n'exonère pas de sa propre critique mais c'est évident que ce genre de situation participe à la dispersion des voix. 

Les causes peuvent se cumuler. 

 

Puis boucler en permanence sur 1983... À ce compte-là autant ne présenter personne, au moins on sera sûr de ne pas être déçu puisque rien n'aura été tenté. 

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Avec @JessR+ on a remplacé les affiches de Reconquête   

Franchement, déjà je vais le poser d'entrée, je me considère idéologiquement de gauche. Je ne suis pas un suceur de Mélenchon, ni même un gros consommateur d'informations politiques (d'ailleurs ce bra

Il y a 7 heures, LudicrousC a dit :

Jadot aurait permis un transfert des voix

Surtout qu'ils peuvent pas se piffrer il me semble.

 

@mad maxY a aussi les larmes du catho pimpé Baptiste Marchais qui sont exquises également 🍸

Edited by Der Master
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Il y a 3 heures, Buffalo Biffle a dit :

Parce que c'était aussi le cas, il y avait en tout huit (huit !) candidats de gauche à l'époque au premier tour, c'est n'importe quoi. 

 

Mais ils étaient une dizaine lors de l'élection de Mitterrand!

 

 

Il y a 3 heures, Buffalo Biffle a dit :

Évidemment que ça n'exonère pas de sa propre critique mais c'est évident que ce genre de situation participe à la dispersion des voix. 

 

Oui, mais il faut garder à l'esprit que ça, normalement, ce n'est pas un problème pour la gauche.
 

Cela le devient uniquement quand le débat est proscrit, les idées de fond relayées au second plan, et l'élection un simple casting pour savoir qui a la tête d'un bon chef. La gauche grandit de la discussion. L'éparpillement est sa force. C'est pour cela qu'il faudrait se débarrasser des présidentielles qui avantagent la droite. (Il suffit de voir les scores cumulés, la gauche est encore largement en-dessous alors que je doute vraiment que la majorité des Français se disent de droite.)

 

 

Il y a 3 heures, Buffalo Biffle a dit :

Puis boucler en permanence sur 1983... À ce compte-là autant ne présenter personne, au moins on sera sûr de ne pas être déçu puisque rien n'aura été tenté. 

 

Mais c'est le seul exemple de réussite à gauche qu'on ait eu! Forcément, ça reste la référence en tête.

 

(La couille de Chirac qui choisit la dissolution par orgueil et l'élection de Flamby, précurseur de Macron, ça compte pas comme des réussite à gauche à mes yeux, je précise au cas où. ;) )

 

Il y a 3 heures, Mitth'raw Nuruodo a dit :

Hmpf, pas totalement, ça c'est sûr, mais quand même : autant Jadot lui-même est évidemment un avatar de Macron, autant il restait des électeurs de gauche dans son électorat et dans sa base militante.

 

Pas tant que ça, je trouve. EELV est un électorat très urbain, éduqué et pas si mal loti financièrement. Pour moi, ils sont beaucoup plus Macron compatibles qu'on ne le croit.

 

Les adhérents EELV aiment bien les électrons libres, c'est vrai, et ils veulent visiblement un peu de radicalité mais les électeurs potentiels ont quand même choisi Jadot, avec une primaire ouverte à tous, certes à un écart minime avec sa concurrente - concurrente qui, malgré tout, garde l'image d'une urbaine bien éduquée.

 

D'ailleurs, les défections à la Primaire Populaire, quand Taubira n'a pas eu ses parrainages et que les insoumis ont fait rallier la bande de techno-gugus derrière Mélenchon plutôt que Jadot (qui était deuxième à la base, rappelons-le), montre bien le très fort rejet de l'épouvantail Mélenchon de la part de certains. A mon avis, c'est ceux-là qui ont préféré voter Jadot.

 

Il y a 3 heures, Mitth'raw Nuruodo a dit :

Je pense que c'est précisément pour cela qu'il a eu cette attitude dégueulasse à propos de Mélenchon et de l'Ukraine : il avait besoin de mettre toute son énergie quitte à raconter n'importe quoi à décourager ses électeurs de le quitter pour Mélenchon. Et de fait, ça n'a pas empêché certains de le faire, et il y en aurait peut-être eu plus sinon.

 

Par contre, je suis d'accord sur le fait que ce qu'a fait Jadot (et Hidalgo - ils étaient exactement sur la même ligne, à se rêver déjà ensemble aux législatives, je suppose :rolleyes: ) était naze mais ça ne pouvait marcher que sur ceux qui rejettent déjà Mélenchon, non?

 

J'ai pas envie de tomber aussi bas à considérer les électeurs comme des débiles. Ceux qui sont restés chez Jadot devaient s'y retrouver dans la défense d'un capitalisme vert qu'il se met tranquillement entre parenthèses dès qu'il y a une guerre. -_-

 

Il y a 3 heures, Mitth'raw Nuruodo a dit :

N'empêche, je maintiens que leur stratégie n'est pas la bonne : elle ne mène nulle part.

 

Mouais, ça se discute.

 

Honnêtement, Mélenchon aurait très bien pu siphonner l'extrême gauche s'il l'avait voulu, mais il a préféré jouer avec le feu en allant draguer les souverainistes (probablement par conviction, à la base, et par cynisme ensuite). Alors, en soi, c'est pas con, surtout quand les théories du complot vont bon train - surfer là-dessus, c'est risqué, mais si ta stratégie est d'aller réconcilier des abstentionnistes avec le vote, why not?

 

Mais il faut pas oublier qu'à l'extrême gauche, les gens sont hyper politisés et surtout - SURTOUT - très à cheval sur la démocratie et l'anti-fascisme. Or, tu peux pas faire des alliances avec les mouvements trotskistes les mieux organisés s'ils sentent l'entourloupe, à déceler des relents antisémites (involontaires) de la part du grand chef, à constater que l'identité de gauche (symboles du drapeau rouge) a été progressivement remplacée par ce qui sera toujours perçu comme du nationalisme (drapeau tricolore, Marseillaise) ou à voir des anciens Insoumis aller se trouver une 'tite place au chaud plus à droite (Kuzmanovic, Cocq, Kotarac) ou devenir les confus de service qui déballent leurs conneries réac' à qui veut bien les écouter, en traitant la FI d'indigénistes, de décoloniaux, etc.

 

Je veux dire, il y a un problème fondamental dans le mouvement même qu'est la FI. On ne peut pas draguer l'extrême gauche et faire un culte du chef. C'est zéro pointé.

 

C'est d'ailleurs amusant d'entendre chez les libertaires que la FI n'a pas basculé à l'extrême droite précisément parce qu'elle n'est pas une organisation démocratique! Alors, ça sonne un peu comme une boutade - j'avoue, elle me fait toujours rire ^_^ - mais dans le fond, on voit bien que la stratégie de gauchiser le peuple face à l'oligarchie n'a pas 100% marché (le score cumulé à droite est écrasant) et que la question cruciale dès maintenant, c'est: comment faire pour garder la FI mais sans ☼Jonluk☼?

 

 

 

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Il y a 4 heures, LudicrousC a dit :

Mais ils étaient une dizaine lors de l'élection de Mitterrand!

 

Euh, non : ils étaient six. Je suis bien d'accord que ce sont avant tout les déceptions générées par la politique de Jospin qu'il faut mettre en cause en 2002 (quand bien même je crois qu'on adorerait tous revenir politiquement et économiquement à cette époque, maintenant...), la dispersion des candidatures n'impliquant pas mécaniquement une dispersion des voix, mais enfin il faut bien dire aussi que c'est ridicule d'avoir une inflation de candidatures quand leurs projets ne se démarquent pas vraiment (et seulement dans ce cas-là -c'est normal que Chevènement ou Besancenot se soient présentés en 2002, par exemple, mais qu'est-ce que Taubira venait faire dans cette galère ?).

 

Il y a 4 heures, LudicrousC a dit :

C'est pour cela qu'il faudrait se débarrasser des présidentielles qui avantagent la droite. (Il suffit de voir les scores cumulés, la gauche est encore largement en-dessous alors que je doute vraiment que la majorité des Français se disent de droite.)

 

Je ne pense pas que ce soit vraiment le problème : seuls 16% des Français se disent de gauche quand on les interroge. Il y en a un peu moins de la moitié qui se disent de droite. Comment se définissent les autres ? Mystère. En tout cas, l'élection présidentielle a permis aux candidats de gauche d'agréger bien plus que les gens qui se disent de gauche.

 

Il y a 4 heures, LudicrousC a dit :

(La couille de Chirac qui choisit la dissolution par orgueil

 

Ce n'était pas de l'orgueil : en cette époque reculée, il y avait des élections législatives de mi-mandat, qui tombaient en 98 ; Chirac a décidé de les avancer d'une année pour essayer de prendre de court l'opposition et ça n'a pas marché. Sinon, la seule chose que ça aurait changé, c'est que Jospin serait arrivé à Matignon un an plus tard.

 

Il y a 4 heures, LudicrousC a dit :

Pas tant que ça, je trouve. EELV est un électorat très urbain, éduqué et pas si mal loti financièrement. Pour moi, ils sont beaucoup plus Macron compatibles qu'on ne le croit.

 

Les adhérents EELV aiment bien les électrons libres, c'est vrai, et ils veulent visiblement un peu de radicalité mais les électeurs potentiels ont quand même choisi Jadot, avec une primaire ouverte à tous, certes à un écart minime avec sa concurrente - concurrente qui, malgré tout, garde l'image d'une urbaine bien éduquée.

 

Oui, tout à fait. Mais il y a une partie spécifique de cet électorat qui peut aussi se retrouver chez Mélenchon : la preuve, il est de nouveau en tête à Lyon dans d'autres grands centres urbains où la FI a fait des scores pourris pendant cinq ans. Cette partie, ce sont les jeunes des classes moyennes, qui tout diplômés et bien insérés géographiquement qu'ils soient sont menacés par la précarité et inquiets de la catastrophe écologique. Ils ne se sont pas investis dans les élections précédentes, et quand ils l'ont fait, c'était pour EELV ; mais dans le contexte d'une présidentielle, c'est autre chose. C'est d'ailleurs très intéressant que les jeunes de centre-ville puissent voter la même chose que ceux des banlieues populaires, ça signifie qu'avec la descente aux enfers des jeunes des classes moyennes, les digues qui les séparaient des catégories populaires urbaines sautent. C'est pour ça que Rousseau n'est pas passée si loin de battre Jadot. Et j'irai même plus loin : il y a une partie de l'électorat de Macron 2017 lui-même qui était... mélenchoncompatible : ça a l'air complètement fou quand on est politisé, mais en 2017 Mélenchon était le deuxième choix des électeurs de Macron, sans doute que des électeurs les voyaient tous les deux comme des moyens de dynamiter le système partisan existant.

 

Il y a 4 heures, LudicrousC a dit :

Par contre, je suis d'accord sur le fait que ce qu'a fait Jadot (et Hidalgo - ils étaient exactement sur la même ligne, à se rêver déjà ensemble aux législatives, je suppose :rolleyes: ) était naze mais ça ne pouvait marcher que sur ceux qui rejettent déjà Mélenchon, non?

 

Pas forcément à ce degré-là. L'idée était sans doute de faire passer dans leur esprit Mélenchon d'un vote déplaisant à un vote inacceptable ; sur des gens qui ne suivaient pas ses interventions, ça pouvait marcher.

 

Il y a 4 heures, LudicrousC a dit :

Honnêtement, Mélenchon aurait très bien pu siphonner l'extrême gauche s'il l'avait voulu, mais il a préféré jouer avec le feu en allant draguer les souverainistes (probablement par conviction, à la base, et par cynisme ensuite). Alors, en soi, c'est pas con, surtout quand les théories du complot vont bon train - surfer là-dessus, c'est risqué, mais si ta stratégie est d'aller réconcilier des abstentionnistes avec le vote, why not?

 

Mais il a déjà siphonné l'extrême-gauche : celle-ci était autour de 6% en 2007, elle est tombée à 2% en 2012 et n'est jamais remonté. Chercher à convaincre la partie résiduelle ne valait pas la peine d'y sacrifier grand chose, aussi y a-t-il consacré peu d'efforts. Et c'est normal d'avoir mis en avant l'enjeu européen : c'est sur cette base que PRS/Trait d'union a quitté le PS et pour cause, son point de départ est qu'il est impossible de changer sérieusement de politique économique dans le cadre des traités européens actuels, ce n'était pas jouer avec le feu ni avec les théories du complot. De plus, il devait faire face à une opposition interne beaucoup plus radicale que lui sur ce sujet (Clarté et Courage Politique, pour ne nommer personne). Si quelque chose peut paraître anormal, c'est justement l'effacement de l'enjeu européen actuellement mais comme c'était aussi le cas chez tous les autres candidats, il est clair que c'est l'effet du contexte de crise monétaire et diplomatique.

 

Il y a 5 heures, LudicrousC a dit :

à constater que l'identité de gauche (symboles du drapeau rouge) a été progressivement remplacée par ce qui sera toujours perçu comme du nationalisme (drapeau tricolore, Marseillaise)

 

Encore une fois, note que 1/ ça n'a pas empêché Révolution et Gauche révolutionnaire de rejoindre la FI dès 2016, et pourtant ils m'énervent avec leur antipatriotisme, mais eux ont tout simplement fait prévaloir le signifié sur le signifiant et que 2/ le POI, quant à lui, emploie lui-même la Marseillaise et le drapeau bleu-blanc-rouge, et est carrément sur une ligne de Frexit... Et encore une fois, ils ne manquent pas de citations de Lénine et de Trotsky sur la souveraineté nationale et le patriotisme pour justifier leurs choix. Donc c'est pas incompatible avec l'extrême-gauche en général ni avec le trotskysme en particulier. Ce n'est pas le choix du NPA et de LO, libre à eux, mais ça aurait pu.

 

Il y a 5 heures, LudicrousC a dit :

ou à voir des anciens Insoumis aller se trouver une 'tite place au chaud plus à droite (Kuzmanovic, Cocq, Kotarac)

 

D'abord, c'est étrange et malvenu de mettre les trois sur la même ligne sans plus de précisions : Kuzmanovic a de très mauvaises fréquentations et a dit des choses complètement réacs mais sa ligne politique reste incompatible avec l'extrême-droite sur d'autres points, en particulier la lutte des classes, et on ne peut pas vraiment dire que sa place soit au chaud, il anime simplement un putain de groupuscule crypto-gaulliste ; François Cocq est parti avec Montebourg puis avec Roussel ce qui est déjà tout autre chose ; quelque mal que je pense d'eux, je n'assimilerai aucun des deux au troisième, dont tu te doutes que je l'ai très bien connu et dont je ne dirai pas ce que je pense ici.

 

Mais surtout, je ne vois pas en quoi ça aurait pu dissuader des rapprochements avec l'extrême-gauche : c'est même exactement le contraire, le fait que des personnalités quittent la FI en se plaignant qu'elle est trop à gauche pour eux ne pouvait que confirmer aux yeux de celle-ci son appartenance commune à la gauche, et de fait, on n'a pas vu de passe d'armes entre le NPA et la FI/le PG sous le quinquennat de Macron comme il y en avait eu sous Hollande, donc il y a un anachronisme dans le fait d'en faire un élément explicatif. Justement, je pense que la bonne entente qui s'est instaurée avec Poutou dans la présidentielle doit beaucoup au fait que les personnalités de la FI les plus hostiles à un rapprochement avec l'extrême-gauche (Kuzmanovic et Cocq) aient fait leur valises et que le courant du NPA le plus hostile à un rapprochement avec la FI (le CCR) ait pris la porte tandis qu'un autre est plus ou moins sur la touche (Fraction Étincelle).

 

Il y a 5 heures, LudicrousC a dit :

On ne peut pas draguer l'extrême gauche et faire un culte du chef.

 

Ça tombe bien : la FI ne fait ni l'un ni l'autre. Il est d'ailleurs extrêmement ironique de constater que le grief de culte du chef était auparavant adressé... à la LCR, à propos de Besancenot. C'est un classique quand une organisation politique de gauche met en avant une personnalité, ce qui est en réalité la seule stratégie rationnelle pour se faire entendre dans les institutions de la Vème République et dans les médias. Non pas que les mélenchonistes n'existent pas, malheureusement si, mais ce n'est pas dans le fonctionnement de la FI, Mélenchon est aussi critiqué dans les réunions internes que l'est sans doute n'importe quel dirigeant politique dans son organisation et le critiquer en interne ne menace évidemment personne d'exclusion -il n'a pas toujours été possible d'en dire autant d'organisations d'extrême-gauche. Mais la sociographie de son électorat fait qu'il y a des gens qui estiment ne pas avoir suffisamment de compétences en politiques et s'en remettent donc à un porte-parole, ce n'est certainement pas une bonne idée mais ça ne sert à rien de vouloir s'en défaire tant que les causes sociales sont là.

 

Et puis bon, dire qu'on ne peut pas faire les deux... Si on compte les maoïstes à l'extrême-gauche, si, hélas, on peut.

 

Il y a 5 heures, LudicrousC a dit :

C'est d'ailleurs amusant d'entendre chez les libertaires que la FI n'a pas basculé à l'extrême droite précisément parce qu'elle n'est pas une organisation démocratique! Alors, ça sonne un peu comme une boutade - j'avoue, elle me fait toujours rire ^_^

 

C'est surtout complètement à côté de la plaque. Si les libertaires qui disent ça sont ne serait-ce qu'à moitié sérieux, alors ils délirent autant que la presse réactionnaire qui s'imagine qu'elle trouverait à la FI un repaire de sympathisants islamistes défenseurs fanatiques du point médian, il faut être complètement coupé de la réalité de sa base militante et électorale pour avoir des idées pareilles. Si la FI avait une structuration démocratique, le danger majeur serait la soc-demisation avec beaucoup de militants n'ayant pas de culture socialiste mais un fond de valeurs de gauche assorti d'un vague keynésianisme -et je suis prêt à le courir. Je ne sais pas comment c'est ailleurs, mais à Lyon, l'organisation politique avec laquelle on travaille le plus et avec qui on a les vues les plus proches depuis bien avant la création de la FI est précisément une organisation anarchiste, aussi bizarre que ça puisse paraître.

 

Il y a 5 heures, LudicrousC a dit :

mais dans le fond, on voit bien que la stratégie de gauchiser le peuple face à l'oligarchie n'a pas 100% marché (le score cumulé à droite est écrasant)

 

Non, c'est sûr, mais vue la machine de propagande qui a été mise en place en face, je ne sais pas si quelque stratégie que ce soit aurait fonctionné.

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Il y a 2 heures, mad max a dit :

ker.jpg.bbf6effe4c85b5d44d0386bbd13dfc10.jpg

Ohlala, la pauvre Dame ! Tout ce qu'il lui reste c'est de sortir son argent planqué dans les trusts et l'utiliser pour éponger ses dettes. Il paraît qu'elle en a mis pas mal dedans pour alléger sa fortune avant de la présenter au public français.  

Hier je suis allée voir comment ça fonctionne et comme quoi les anglo-saxons sont des génies de montages financiers : tu donnes ton pognon à l'avocat de trust et paf! Ce n'est plus ton pognon et tu le sors légalement de ta patrimoine (vu que tu n'en as plus). Et puis tu peux toujours le récupérer. Le plus important c'est de trouver un bénéficiaire fiable (femme, enfants, maîtresse). Jérôme Cahuzac se souviendra ;)

https://www.stopparadisfiscaux.fr/de-quoi-parle-t-on/societes-ecrans-et-autres-outils/article/au-dela-du-secret-bancaire-les#:~:text=Comment ça fonctionne %3F,d'un ou plusieurs bénéficiaires.

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Il y a 2 heures, Die_ruhe a dit :

tu donnes ton pognon à l'avocat de trust et paf! Ce n'est plus ton pognon

 

 

Yep, c'est exactement ce qu'a fait Macron pour planquer tout le pognon que lui a versé Rothschild. -_-

 

Il y a 9 heures, Mitth'raw Nuruodo a dit :

 mais enfin il faut bien dire aussi que c'est ridicule d'avoir une inflation de candidatures quand leurs projets ne se démarquent pas vraiment (et seulement dans ce cas-là -c'est normal que Chevènement ou Besancenot se soient présentés en 2002, par exemple, mais qu'est-ce que Taubira venait faire dans cette galère ?).

 

Ah mais je suis d'accord.

 

Après, quand on voit les mini scores de certains, on ne peut pas nier que l'effet vote utile efficace ait marché. Pas suffisamment peut-être pour certains? Pour moi, il n'y a que chez Roussel où il y avait de quoi piocher des électeurs, surtout parce que ce dernier a joué la carte populiste à donf quand Mélenchon l'a atténuée pour faire "plus sérieux" face aux journalistes.

 

Il y a 9 heures, Mitth'raw Nuruodo a dit :

Comment se définissent les autres ? Mystère.

 

Bah, je sais pas pour toi, mais quand quelqu'un me dit qu'il rejette tout le système, moi je le vois plutôt de gauche. Il n'y que les ni-ni qui sont en fait des gens de droite qui ne l'avouent à personne. :lol:

 

Il y a 9 heures, Mitth'raw Nuruodo a dit :

Ce n'était pas de l'orgueil : en cette époque reculée, il y avait des élections législatives de mi-mandat, qui tombaient en 98 ; Chirac a décidé de les avancer d'une année pour essayer de prendre de court l'opposition et ça n'a pas marché. Sinon, la seule chose que ça aurait changé, c'est que Jospin serait arrivé à Matignon un an plus tard.

 

Ou pas. 3 ans après les grandes grèves, pas sûres que les gens s'en seraient souvenu.

 

 

Il y a 9 heures, Mitth'raw Nuruodo a dit :

Pas forcément à ce degré-là. L'idée était sans doute de faire passer dans leur esprit Mélenchon d'un vote déplaisant à un vote inacceptable ; sur des gens qui ne suivaient pas ses interventions, ça pouvait marcher.

 

Bah c'est bien ce que je dis, ça reste probablement des gens qui ne suivent pas trop les programmes et focalisent sur la personnalité du candidat.

 

Il y a 9 heures, Mitth'raw Nuruodo a dit :

Mais il a déjà siphonné l'extrême-gauche : celle-ci était autour de 6% en 2007, elle est tombée à 2% en 2012 et n'est jamais remonté. Chercher à convaincre la partie résiduelle ne valait pas la peine d'y sacrifier grand chose, aussi y a-t-il consacré peu d'efforts.

 

L'électorat, oui, c'est pour ça que je répondais que ça n'aurait strictement rien changé que Poutou et Arthaud se présentent ou pas. Ces 1.4% sont des personnes qui se seraient abstenus, en particulier ceux de LO.

 

D'ailleurs, les adhérents de LO ont un rejet de Méluche qui est ouf. Prononcer son nom, c'est comme mentionner Satan devant des Chrétiens! :lol:

 

Pour ce qui est des partisans, franchement, je reste sceptique: comment peuvent-ils s'accommoder d'un manque de démocratie ouvertement assumé avec le Parti de Gauche qui pond le programme dans son coin et les copains de Mélenchon qui lui susurrent comment parler aux banlieues et aux classes populaires?

Alors peut-être qu'ils se disent que les heures de Mélenchon sont comptées et que les fans de ☼Jonluk☼ seront les premiers à dégager de la FI? Peut-être... je sais pas.

 

 

Il y a 9 heures, Mitth'raw Nuruodo a dit :

ça n'a pas empêché Révolution et Gauche révolutionnaire de rejoindre la FI dès 2016, et pourtant ils m'énervent avec leur antipatriotisme

 

:lol:

 

Il y a 9 heures, Mitth'raw Nuruodo a dit :

Et encore une fois, ils ne manquent pas de citations de Lénine et de Trotsky sur la souveraineté nationale et le patriotisme pour justifier leurs choix. Donc c'est pas incompatible avec l'extrême-gauche en général ni avec le trotskysme en particulier. Ce n'est pas le choix du NPA et de LO, libre à eux, mais ça aurait pu.

 

Mais ce serait ignorer qu'une partie de l'extrême gauche a rejeté le souverainisme en bloc, car ils savent que la "souveraineté nationale" est une déformation malsaine de la souveraineté du peuple (celui-ci étant vu comme une ethnie au lieu d'une classe), et du coup, pour eux, c'est la voie vers l'impérialisme. (Ce que les discours de Méluche sur le redémarrage de la francophonie ou ses commentaires sur la France-sixième-puissance-mondiale ont tendance à confirmer malgré lui.)

 

Il y a 9 heures, Mitth'raw Nuruodo a dit :

D'abord, c'est étrange et malvenu de mettre les trois sur la même ligne sans plus de précisions : Kuzmanovic a de très mauvaises fréquentations et a dit des choses complètement réacs mais sa ligne politique reste incompatible avec l'extrême-droite sur d'autres points, en particulier la lutte des classes, et on ne peut pas vraiment dire que sa place soit au chaud, il anime simplement un putain de groupuscule crypto-gaulliste ; François Cocq est parti avec Montebourg puis avec Roussel ce qui est déjà tout autre chose ; quelque mal que je pense d'eux, je n'assimilerai aucun des deux au troisième, dont tu te doutes que je l'ai très bien connu et dont je ne dirai pas ce que je pense ici.

 

Bah que ça plaise ou non, le simple fait que des gugus pareils aient pu être réunis avec des gauchistes purs et durs dans le même mouvement montre qu'il y a bien un problème dans ce mouvement (peut-être en passe d'être résolu - à voir comment ça se passe au moment de la retraite de Méluche - s'il la prend!) - surtout que Kuzmanovic et Cocq n'ont rien fait d'autre que d'aller se chercher une autre forme de bonapartisme à l'idéologie bien fluctuante.

 

Montebourg, au final, c'est juste un Mélenchon sans le projet.

 

Il y a 9 heures, Mitth'raw Nuruodo a dit :

Mais surtout, je ne vois pas en quoi ça aurait pu dissuader des rapprochements avec l'extrême-gauche : c'est même exactement le contraire, le fait que des personnalités quittent la FI en se plaignant qu'elle est trop à gauche pour eux ne pouvait que confirmer aux yeux de celle-ci son appartenance commune à la gauche, et de fait, on n'a pas vu de passe d'armes entre le NPA et la FI/le PG sous le quinquennat de Macron comme il y en avait eu sous Hollande, donc il y a un anachronisme dans le fait d'en faire un élément explicatif.

 

Je parle surtout de la manière dont est perçue la FI. Le fait de dégager les éléments droito-craignos, c'est bon signe. Mais le fait qu'ils aient pu y trouver leur compte à un moment donné, c'en est un mauvais. D'ailleurs, ça n'a pas empêché les défections à gauche aussi. Mais bon, peu importe. Le problème maintenant de toute façon c'est de savoir comment faire tenir la FI sans ☼Jonluk☼.

 

Il y a 9 heures, Mitth'raw Nuruodo a dit :

C'est un classique quand une organisation politique de gauche met en avant une personnalité, ce qui est en réalité la seule stratégie rationnelle pour se faire entendre dans les institutions de la Vème République et dans les médias.

 

Ah mais je suis entièrement d'accord. C'est pour ça que j'ai toujours dit que Mélenchon était à la fois, et en même temps, le meilleur et le pire candidat qui soit.

 

-_-

 

 

Il y a 9 heures, Mitth'raw Nuruodo a dit :

C'est surtout complètement à côté de la plaque. Si les libertaires qui disent ça sont ne serait-ce qu'à moitié sérieux, alors ils délirent autant que la presse réactionnaire qui s'imagine qu'elle trouverait à la FI un repaire de sympathisants islamistes défenseurs fanatiques du point médian, il faut être complètement coupé de la réalité de sa base militante et électorale pour avoir des idées pareilles.

 

Oups. :lol:

 

(Je pensais sincèrement que tu l'avais déjà entendu, ça. :unsure: )

 

 

Il y a 9 heures, Mitth'raw Nuruodo a dit :

Si la FI avait une structuration démocratique, le danger majeur serait la soc-demisation avec beaucoup de militants n'ayant pas de culture socialiste mais un fond de valeurs de gauche assorti d'un vague keynésianisme -et je suis prêt à le courir.

 

Mm... la sauce-dème, elle vient de Mélenchon lui-même. Derrière son éco-socialisme, il n'y a plus qu'une économie mixte comme projet. Donc ce n'est plus du socialisme en fait. -_-

 

Alors, est-ce la vieillesse ou l'influence de ses militants qui fait qu'il ne projette plus de dissoudre le capitalisme? Je sais pas.

 

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à l’instant, Ein kleiner Mensch a dit :

 

Pourquoi tu l'écris comme ça ? (vraie question)

 

C'est pour me foutre de la gueule des mélenchonistes qui, sur les réseaux, ont tendance à dire JONLUK (déformation de Jean-Luc) pour parler de leur idole, et sur Twitch, il existe un emoji avec sa tête et une auréole ressemblant à un soleil derrière.

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c'est commun qu'une personne prenne un crédit en son nom pour son élection présidentielle (ou autre) ?? Parce que bon, rien de tel que quelques fausses factures et tu fais une jolie culbute perso.

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Il y a 5 heures, LudicrousC a dit :

rejette tout le système

C'est une chose de rejeter le système. Le renverser en est une autre. Dans l'idée première, les divisions prospèrent et font le jeu du système, mais dans l'autre les clivages n'existent plus. 

 

Du coup tout le peuple ( du moins ceux qui penseront par les burnes plutôt que les urnes ) deviendra de gauche et patriote à la fois. Un genre de national-socialisme à la française.

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il y a 46 minutes, Der Master a dit :

Du coup tout le peuple ( du moins ceux qui penseront par les burnes plutôt que les urnes ) deviendra de gauche et patriote à la fois. Un genre de national-socialisme à la française.

 

C'est le pitch de ton roman dystopique?

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il y a 14 minutes, Buffalo Biffle a dit :

(autant dire que vous n'avez pas vraiment une vision des choses très concordante huhu) 

 

Toutafè!!

 

 

Bon, sinon, un petit article où on compare les résultats du premier tour avec un autre mode de scrutin. (C'est ultra biaisé car visiblement, les participants étaient vachement de gauche, donc il a tempéré ça, mais c'est intéressant quand même.)

 

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il y a 12 minutes, Buffalo Biffle a dit :

(autant dire que vous n'avez pas vraiment une vision des choses très concordante huhu) 

Exact, car @LudicrousCne comprend pas que dans la longue histoire de France, il faudra sans cesse faire couler le sang.

 

Mais dans une certaine mesure qu'elle ne maîtrise pas forcément dans sa dimension tragique. 

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