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Débats politiques et sociétaux


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23 hours ago, Mitth'raw Nuruodo said:

S'il y en a qui veulent comprendre la crise politique actuelle au Pérou, j'ai trouvé cet article éclairant, par deux chercheuses spécialistes du pays.

 

@Mitth'raw Nuruodo

Cet article est très intéressant. Il me rappelle un documentaire que j'ai vu récemment sur le peuple Mapuche au Chili. Je ne le trouve plus, c'était il y a un certain temps, mais j'ai trouvé ce bref article expliquant une partie de la situation concernant les Mapuches. Les Mapuches se sont livrés à des actes de violence physique et à de graves actes de sabotage à l'encontre de tout non-Mapuche qui pénètre sur le territoire mapuche dans l'intention d'exploiter la terre ou ses ressources. Ce qu'ils font semble un peu radical, mais si vous lisez l'histoire des indigènes du Pérou, je peux imaginer que pour eux, c'est la seule solution. Je ne pense pas qu'il y ait de solution élégante ou facile pour sortir de ce type de conflit, du moins pas pour les opprimés.

-------------------------

This is a very interesing article indeed. It reminds me of a documentary I saw recently on the Mapuche people in Chile. I cannot find it anymore, it was a while ago, but I did find this brief article explaining some of the situation regarding the Mapuche. The Mapuche have taken to physical violence and serious sabotage of anyone non-Mapuche who enters Mapuche territory with the intention to exploit the land or it's resources. It sounds a bit drastic what they do but if you read the story about indigeneous people of Peru, I can image for them this is the only way. I don't think there is any elegant / easy way out of these types of conflict, at least not for the suppressed.

 

https://gjia.georgetown.edu/2021/05/21/mapuche-movements-in-chile-from-resistance-to-political-recognition/

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Franchement, déjà je vais le poser d'entrée, je me considère idéologiquement de gauche. Je ne suis pas un suceur de Mélenchon, ni même un gros consommateur d'informations politiques (d'ailleurs ce bra

Avec @JessR+ on a remplacé les affiches de Reconquête   

Yes, the problems encountered by the Mapuche were importants in the recent movement in Chile, and Mapuche were better represented in the constituent assemby than they were most of the time, it's a hope for them. I think it's very common in Latin America, with the peculiarity that people are ranked according to their degree of indigenous or african origins, unlike North America where they are only distinguished as being white or not (the famous rule of "one drop of blood"). I don't know if there are indigenous movements like this in Peru, but there is an historical violent opposition due to the Shining Path, a maoist terrorist group, which was used by governments to justify their own violences.

 

In France, there are debates about the problematics of indigenous peoples in Latin America, because what Evo Morales did in Bolivia claiming an indian identity against the dominant "mixed" population (obviously, most of people in Bolivia are actually mixed at a degree or another, but not often identified like mixed) is contrary to the history of France's left, which rests on universalism, people of any origin have to unite them in a common struggle against ruling class. But obviously, the situation is not the same, because the left appears in France at a time when there was not yet a nation-state and not on a colonised territory, so even without speaking the same language, it was'nt a problem : during french revolution, Alsatians members of the Jacobin club were speaking alsatian one day on two during their meetings, and french the other. It's not like Latin America where peasants are most of the time dobly oppressed as peasants (or, later, as laborers) and as Indians. I know the Peruvian marxist José Carlos Mariátegui has wrote on this, but I haven't read yet. So, there are people in France who reject the model of bolivian left as a form of identitarianism (the term is pejorative in this context, because it's originally used by a part of the far-right to describe herself) and some others who think French left should be inspired by the "indianism" to fight against racism. I had a teacher who have worked on the party of Evo Morales, he had written a book on it.

 

And I know that the question was asked also during the Russian revolution, Lenin speak of that in his "Testament" to denounce Stalin and Dzerjinski as being paradoxically "Great Russian" nationalists, he wrote that people from a powerfull nation oppressing the others like him had always to be more conciliatory and more respectful with the others (in this case, Ukrainians, Georgian, Tatars...) to fix the original inequality -that's an heresy for French left too, and I suppose we are lucky to live in a more simple country^^

_____________________________________________________

 

Oui, les problèmes rencontrés par les Mapuche étaient importants dans le mouvement récent au Chili, et les Mapuche étaient mieux représentés dans l'assemblée constituante qu'ils ne l'étaient la plupart du temps, c'est un espoir pour eux. Je pense que c'est très courant en Amérique latine, avec la particularité que les gens sont classés selon leur degré d'origine indigène ou africaine, contrairement à l'Amérique du Nord où on ne les distingue que comme étant blancs ou non (la fameuse règle du "une goutte de sang" ). Je ne sais pas s'il y a des mouvements indigènes comme celui-ci au Pérou, mais il y a une opposition violente historique due au Sentier Lumineux, un groupe terroriste maoïste, qui a été utilisé par les gouvernements pour justifier leurs propres violences.

 

En France, il y a des débats sur la problématique des peuples indigènes d'Amérique latine, car ce qu'a fait Evo Morales en Bolivie en revendiquant une identité indienne contre la population « métissée » dominante (évidemment, la plupart des gens en Bolivie sont en fait métissés à un degré ou à un autre , mais pas souvent identifié comme mixte) est contraire à l'histoire de la gauche française, qui repose sur l'universalisme, les gens de toute origine doivent s'unir dans une lutte commune contre la classe dirigeante. Mais évidemment, la situation n'est pas la même, car la gauche apparaît en France à une époque où il n'y avait pas encore d'État-nation et pas sur un territoire colonisé, donc même sans parler la même langue, ce n'était pas un problème : pendant la révolution française, les alsaciens membres du club des Jacobins parlaient alsacien un jour sur deux lors de leurs réunions, et français l'autre. Ce n'est pas comme en Amérique latine où les paysans sont la plupart du temps doublement opprimés en tant que paysans (ou, plus tard, en tant qu'ouvriers) et en tant qu'Indiens. Je sais que le marxiste péruvien José Carlos Mariátegui a écrit là-dessus, mais je n'ai pas encore lu. Alors, il y a des gens en France qui rejettent le modèle de la gauche bolivienne comme une forme d'identitarisme (le terme est péjoratif dans ce contexte, car il est utilisé à l'origine par une partie de l'extrême droite pour se décrire) et d'autres qui pensent français La gauche devrait s'inspirer de "l'indianisme" pour lutter contre le racisme. J'ai eu un professeur qui a travaillé sur le parti d'Evo Morales, il avait écrit un livre là-dessus.

 

Et je sais que la question a été posée aussi pendant la révolution russe, Lénine en parle dans son "Testament" pour dénoncer Staline et Dzerjinski comme étant paradoxalement des nationalistes "grands russes", il écrit que les gens d'une nation puissante opprimant les autres comme lui devait toujours être plus conciliant et plus respectueux avec les autres (en l'occurrence, les Ukrainiens, les Géorgiens, les Tatars...) pour corriger l'inégalité originelle -c'est une hérésie pour la gauche française aussi, et je suppose que nous avons la chance de vivre dans un pays plus simple^^

 

(Je me suis googletradé moi-même, j'avais la flemme de réécrire en français :lol:)

Edited by Mitth'raw Nuruodo
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1 hour ago, Mitth'raw Nuruodo said:

Alors, il y a des gens en France qui rejettent le modèle de la gauche bolivienne comme une forme d'identitarisme (le terme est péjoratif dans ce contexte, car il est utilisé à l'origine par une partie de l'extrême droite pour se décrire) et d'autres qui pensent français La gauche devrait s'inspirer de "l'indianisme" pour lutter contre le racisme.

It is interesting to read about some of the opinions in France on this topic. I would think an important contribution to / sustaining of these issues in Latin America come from this corrupt politicians that are described by the researchers. They represent a less visible group of people that like to take the benefits without having to do with the downsides, making money over the lives / backs of the indigeneous people and their territory/resources. Making the story more complex are these chains of action-reaction, which change public opinion and perspectives over time. People like to cherry-pick arguments and comparisons to make their own story more appealing, I can imagine this happening in France too with this identitarisme you describe.

 

In the Netherlands the situation in Chile and Peru is in the media, but not very much in the public debate. Current debates focus more on the cluster fuck-up of our government in multiple areas, ecological, housing, refugees, taxes (algoritms gone haywire to put many people from minority groups at severy disavantage without a just cause). 

On identity there are the debates relating to Surinam and Indonesia, which got independent from Holland in 1975 and 1949 resp. The Dutch traded / stole people from West-Africa and brought them to Surinam from the 16th century on (https://www.britannica.com/topic/transatlantic-slave-trade). Slavery was formally ended 1st July 1863, although you can imagine it took quite some years for behavior to end. In Indonesia mainly indigeneous people were made slaves. The current discussions are on apologies by our liberal government to the people of Surinam and the timing of this. It was requested to do this on keti koti, but our government decided to make it a solitary and hasty job. Also there are the questions on recovery payments, a difficult question for our right-wing part of the government.

 

In the Dutch public debate there is a large focus on the way history is depicted and the words chosen. For instance the word slave is now regarded offensive, people speak of the enslaved or the people made a slave. Also it is not done anymore to speak of the Dutch golden age (at who's expense) and heroes of the 17th century, which were often slave traders too. Personally I don't mind people getting a bit more aware of their history and the negative elements in it, maybe it helps them think about modern slavery and other current exploit mechanisms, although this is a bit of an inconveniant truth too. Unfortunately some people predominate these discussions in a sometimes agressive way (woke on steroids I recently heard someone say), which attracts the attention away from the content towards the form, which I think is a pity. 

----------------

Il est intéressant de lire certaines des opinions en France sur ce sujet. Je pense qu'une contribution importante à la persistance de ces problèmes en Amérique latine provient des politiciens corrompus décrits par les chercheurs. Ils représentent un groupe de personnes peu visibles qui aiment profiter des avantages sans se soucier des inconvénients, en faisant de l'argent sur la vie et le dos des populations indigènes et de leur territoire/ressources. Ces chaînes d'action-réaction, qui modifient l'opinion publique et les perspectives au fil du temps, rendent l'histoire plus complexe. Les gens aiment sélectionner des arguments et des comparaisons pour rendre leur propre histoire plus attrayante, je peux imaginer que cela se passe en France aussi avec cet identitarisme que vous décrivez.

 

Aux Pays-Bas, la situation au Chili et au Pérou est présente dans les médias, mais pas vraiment dans le débat public. Les débats actuels se concentrent davantage sur l'amas de conneries de notre gouvernement dans de multiples domaines, l'écologie, le logement, les réfugiés, les impôts (les algorithmes se sont détraqués pour mettre de nombreuses personnes issues de groupes minoritaires en situation de désavantage sans cause juste). 

 

En ce qui concerne l'identité, il y a les débats relatifs au Surinam et à l'Indonésie, qui ont obtenu leur indépendance de la Hollande en 1975 et 1949 respectivement. Les Hollandais ont commercé / volé des gens d'Afrique de l'Ouest et les ont amenés au Surinam à partir du 16ème siècle (https://www.britannica.com/topic/transatlantic-slave-trade). L'esclavage a officiellement pris fin le 1er juillet 1863, même si vous pouvez imaginer qu'il a fallu plusieurs années pour que le comportement prenne fin. En Indonésie, ce sont surtout les indigènes qui ont été réduits en esclavage. Les discussions actuelles portent sur les excuses de notre gouvernement libéral au peuple du Surinam et sur le moment où elles doivent être présentées. Il a été demandé de le faire sur keti koti, mais notre gouvernement a décidé d'en faire un travail solitaire et précipité. Il y a aussi les questions sur les paiements de récupération, une question difficile pour notre partie droite du gouvernement.

 

Dans le débat public néerlandais, l'accent est mis sur la manière dont l'histoire est dépeinte et sur les mots choisis. Par exemple, le mot "esclave" est aujourd'hui considéré comme offensant, les gens parlent des esclaves ou des personnes réduites en esclavage. De même, on ne parle plus de l'âge d'or néerlandais (aux dépens de qui) et des héros du 17e siècle, qui étaient souvent des marchands d'esclaves eux aussi. Personnellement, je ne vois pas d'inconvénient à ce que les gens soient un peu plus conscients de leur histoire et de ses éléments négatifs, peut-être que cela les aide à réfléchir à l'esclavage moderne et à d'autres mécanismes d'exploitation actuels, même si c'est aussi une vérité qui dérange. Malheureusement, certaines personnes dominent ces discussions d'une manière parfois agressive (j'ai récemment entendu quelqu'un dire "woke on steroids"), ce qui détourne l'attention du contenu vers la forme, ce qui est dommage.

 

3 hours ago, Mitth'raw Nuruodo said:

(Je me suis googletradé moi-même, j'avais la flemme de réécrire en français :lol:)

You are too kind :rolleyes:

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  • 3 weeks later...
il y a 1 minute, Mitth'raw Nuruodo a dit :

Je ne sais pas ce qu'ils fument au Figaro mais c'est fort, le Gorafi est en PLS, là...

 

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Toujours à côté de la plaque, ça change pas...

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57 minutes ago, Mitth'raw Nuruodo said:

Je ne sais pas ce qu'ils fument au Figaro mais c'est fort, le Gorafi est en PLS, là...

 

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Malheureusement l'article est réservé aux abonnés, mais j'ai retrouvé l'étude qu'ils ont utilisé: https://www.institutmontaigne.org/publications/les-francais-au-travail-depasser-les-idees-recues#faq19951_1 (et le rapport complet ici).

 

En gros leur traduction des chiffres en mots est merdique: l’étude dit que 77% des gens interrogés ont noté leur degré de satisfaction par rapport a leur à leur travail comme 6/10 ou plus. Donc apparemment "être satisfait / être plus satisfait qu'insatisfait" = "s'épanouir /aimer son travail".

Autres perles de la synthèse:

- "Pourtant, lorsque l’on demande aux actifs d’estimer leur charge de travail, seule une petite proportion (24 %) la déclare "excessive" " --> bordel, un quart des gens qui croulent sous trop de boulot c'est "une petite proportion"??

- "il apparaît qu’une minorité significative des sondés (44 %) souhaite partir de manière anticipée à la retraite" --> ah, parce que maintenant presque la moitie des gens c'est une grosse minorité?

- Les actifs ont une forte ambition de mobilité professionnelle, qui prend plusieurs formes :

[...] Une mobilité externe : 37 % des salariés veulent quitter leur entreprise avant 2 ans (26 % dans les 6 prochains mois).

Ah mais oui, si un tiers veut se barrer sous 2 ans, et un quart aussi vite que possible, c'est forcement par ambition professionnelle. Qu'est ce qu'on est cons de penser que ça pourrait être parce qu'ils aiment carrément pas leur boulot.

 

🙄

 

Je dis pas que tout le monde aime pas son travail ( @Ein kleiner Mensch parlait de vocation l'autre jour, ce qui peut être tout-à-fait vrai pour certains), mais le Figaro et cette étude ont l'air d'enjoliver les choses * juste un poil*

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ça me fume, ce sondage imbécile

 

Créatrice d'entreprise, avocat, chef étoilé

 

Oui, oui, représentatifs de la majorité des français bien entendu :rolleyes:

 

Après LeFigaro est probablement surtout lu par des boomers ou des gens qui sont assez peu en difficulté financière, et qui veulent être confortés dans l'idée que si les gens en ont marre du travail, c'est parce que ce sont des branleurs. 

 

D'ailleurs je fais partie des gens qui n'en ont à peu près rien à battre de leur emploi en lui-même (ce qui n'empêche pas de bosser avec sérieux et conscience pro je ne dis pas), qui n'y trouvent aucun intérêt et qui pensent sérieusement qu'ils seraient mieux chez eux s'ils le pouvaient-y compris à ne rien faire. Je suppose qu'on est beaucoup dans ce cas, on travaille pour le salaire et à choisir on ne travaillerait pas. 

Quand une personne a beaucoup d'argent et de temps libre, qu'elle est héritière de Auchan par exemple, c'est fou mais elle a plutôt tendance à ne rien foutre (ou plutôt, à "travailler sur elle-même" et à trimballer son inutilité aux quatre coins de la planète sous couvert d'ouverture d'esprit) plutôt qu'à venir travailler à l'usine ou à la caisse du supermarché d'à côté :rolleyes: 

 

Mais là n'est pas la question, c'est même carrément hors-sujet ; la question, c'est est-ce que ce travail me permet de vivre décemment en 2023, sans ruiner ma santé, avec possibilité de survivre au-delà de 60 piges, et me permet d'envisager accéder à la propriété, avoir une famille, faire un peu plus qu'une routine de travailleur, avoir des loisirs et espérer ne pas manger de la merde ? Pas sûr pour beaucoup d'entre nous, c'est tendu et ça peut l'être encore + les années à venir

 

Perso si je gagne 4k net par mois, je me fous complètement de la teneur de mon job, de si ça "m'épanouit" ou de si ça a "du sens" (vraiment des préoccupations de gens qui ne crèvent pas de faim enfin après y'a des gens qui ne quittent pas le tertiaire et clament leur quête de sens ça me surprendra toujours :ph34r:) ; plus je gagne et plus j'ai de possibilités de m'extirper de ma condition plutôt que de la subir et d'en pâtir. Qu'est-ce que ça peut faire que j'apprenne des choses sur le monde ou sur moi dans mon job, je suis juste là pour l'argent :ph34r: si y'a pas argent par contre, je ne suis pas là faut pas abuser :ph34r:

 

 

Maintenant j'ai une petite idée pour éviter la réforme des retraites, on prend tous les retraités qui la jugent nécessaire et l'encouragent, et on les taxe pour que leur volonté matche un peu avec leur implication :P Après tout quand tu es déjà propriétaire et inactif, pourquoi avoir une retraite plus importante que le revenu moyen d'un actif 😌

https://www.leparisien.fr/economie/retraites/ces-seniors-disent-oui-a-la-reforme-des-retraites-financierement-on-na-plus-le-choix-10-02-2023-RYPMKQWRB5EFHHNLLVSDIM32ZM.php

 

 

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Le 29/01/2023 à 15:05, Mitth'raw Nuruodo a dit :

je sais que la question a été posée aussi pendant la révolution russe, Lénine en parle dans son "Testament" pour dénoncer Staline et Dzerjinski comme étant paradoxalement des nationalistes "grands russes", il écrit que les gens d'une nation puissante opprimant les autres comme lui devait toujours être plus conciliant et plus respectueux avec les autres (en l'occurrence, les Ukrainiens, les Géorgiens, les Tatars...) pour corriger l'inégalité originelle il-c'est une hérésie pour la gauche française aussi, et je suppose que nous avons la chance de vivre dans un pays plus simple^^

La gauche française et les Français en général considérent ce genre d'idees comme l'hérésie parce qu'ils n'ont jamais vécu en Fédération. La Russie en est une, la France ne l'est pas. En France, la question d'origine (breton, normand, parisien etc) n'a pas été noté dans les papiers officiels et le mot "nationalité" pour les français signifie essentiellement que tu habites dans tel ou tel pays. 

 

La Russie se compose de 87 sujets de fédération de 6 types différents où d'un sujet à l'autre la population peut beaucoup varier. Mais contrairement à la France, les origines des gens ont toujours été noté dans leurs papiers et c'est bien cette information que les russes appellent "la nationalité" (à l'époque soviétique cette ligne dans le passeport s'appelait le sixième point du passeport). Ça a été aboli en 1995 ou 1996 mais je ne serai pas étonnée que ce type d'info figure dans les bases des données quelque part. 

 

Ce que je veux dire par ça : l'empire tsariste et l'URSS étaient toujours obsédés par le contrôle de la population sur leur territoire. Ils savaient les proportions de telle ou telle nation et sans surprise c'étaient bien les Russes qui eux aussi savaient très bien qu'ils étaient majoritaires. Donc l'idée de l'inégalité originelle ne m'étonne pas du tout dans ce contexte. C'est une sorte de culpabilisaton par rapport aux autres qui sont plus petits et donc potentiellement plus réprimés. 

 

Par contre, ce qui est drôle dans l'histoire c'est que c'est Lénine qui en parle, sachant qu'il a très peu de sang russe (voir zéro) dans ses veines : avec une mère allemande (ou juive d'après wikipédia) et le père mordve ou tatar ou même kirghize (c'est pour ça qu'il a des petits yeux un peu asiatiques), la seule chose qui leur est permis de se faire considérés comme les Russes ethniques c'était leur noms de famille et va savoir comment ils l'ont eu. 

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il y a 23 minutes, DickInSon a dit :

pourquoi avoir une retraite plus importante que le revenu moyen d'un actif

Pour quoi? Bah pour voyager, pardi! Ce type de population ne font que ça ! Punaise, j'en ai un couple de comme ça dans la famille et ils réclament que l'on leur payent leur retraite rubis sur ongle. 

Et Manu va le payer, vu que ce sont ces Dominique et Guillaumette qui l'ont choisi comme président 

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il y a 51 minutes, Die_ruhe a dit :

Pour quoi? Bah pour voyager, pardi! Ce type de population ne font que ça ! Punaise, j'en ai un couple de comme ça dans la famille et ils réclament que l'on leur payent leur retraite rubis sur ongle. 

Et Manu va le payer, vu que ce sont ces Dominique et Guillaumette qui l'ont choisi comme président 

 

Punaise, chez moi il y a des Castor de gauche (entendre, macroniste par défaut) avec une bonne retraite + proprios, mais ils ne se plaignent pas, et on parle si peu de ça entre nous que j'ai tendance à l'oublier. Je ne t'envie pas :ph34r:

 

J'ai rien contre le concept de voyage, si j'étais plus riche je le ferais probablement + (mais probablement aussi toujours au même endroit parce que je me fiche de "découvrir de nouvelles cultures" j'ai juste repéré des endroits cool sur Terre où on fait des trucs mieux que dans mon coin paumé et ça me donne envie d'y retourner chaque fois que j'en pars).

Mais c'est un cumul... Il y a urgence écologique, mais personne ne veut renoncer à l'avion... Il y a des niveaux de précarité très élevés en France, mais ceux qui empêchent toute évolution possible passent leur propre argent dans les loisirs et le voyage... J'ai l'impression que la passion du voyage c'est un peu la passion par défaut de gens qui ont trop de temps et d'argent et qui s'emmerdent. Pas tout le monde certes, y'a des passionnés sincères.

Quand toute ta vie consiste à faire des croisières et du tourisme, à quel moment tu reproches aux précaires de ne pas vouloir bosser plus, t'es qui en fait

Je vais me fâcher je vais m'arrêter là :P 

Edited by Guest
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Il y a 3 heures, Highlander a dit :

Malheureusement l'article est réservé aux abonnés

 

Je peux te l'envoyer si tu veux mais il n'y a rien de passionnant... La seule chose, c'est que d'après la même étude, les salariés sont nettement moins satisfaits que les indépendants : du coup, ils vont considérer le salariat comme une oppression ? :rolleyes:

 

Je n'ai pas eu le temps de chercher l'étude de l'institut Montaigne, merci pour la réfutation ! Ça ne m'étonne pas des masses, la plupart de mes collègues trouvent que notre boulot est simplement acceptable mais je n'en connais guère qui n'aspire à un autre, à part ceux qui sont proches de la retraite ; et les gens que je connais qui aiment leur travail, en général des profs, trouvent qu'on ne leur donne pas les moyens de le faire correctement.

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Il y a 5 heures, Highlander a dit :

( @Ein kleiner Mensch parlait de vocation l'autre jour, ce qui peut être tout-à-fait vrai pour certains)

 

C'est vrai pour beaucoup de gens quand même, je pense. Heureusement. 

Edited by Ein kleiner Mensch
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12 hours ago, Mitth'raw Nuruodo said:

Je peux te l'envoyer si tu veux mais il n'y a rien de passionnant...

 

Merci, mais je pense que je peux me faire une idée du contenu en lisant l’étude en elle-même... Je me doute que beaucoup de points dans l'article du Figaro sont du copier-coller!

 

12 hours ago, Mitth'raw Nuruodo said:

La seule chose, c'est que d'après la même étude, les salariés sont nettement moins satisfaits que les indépendants : du coup, ils vont considérer le salariat comme une oppression ? :rolleyes:

 

Pour ce qui est de leur interprétation de l'insatisfaction des salariés, p.28:

En résumé, les salariés globalement insatisfaits sont ceux qui s’estiment insuffisamment rémunérés, semblent « subir » les modalités d’exécution de leur activité (ils ne sont pas managers, n’ont pas de bonnes relations avec leur management et déclarent ressentir une charge psychique excessive)

Donc, euh, je dirais que oui, oppression par le mangement.

 

 

15 hours ago, DickInSon said:

Je suppose qu'on est beaucoup dans ce cas, on travaille pour le salaire et à choisir on ne travaillerait pas. 

 

16 hours ago, Highlander said:

Je dis pas que tout le monde aime pas son travail ( @Ein kleiner Mensch parlait de vocation l'autre jour, ce qui peut être tout-à-fait vrai pour certains)

11 hours ago, Ein kleiner Mensch said:

C'est vrai pour beaucoup de gens quand même, je pense. Heureusement. 

 

C'est intéressant de constater ces avis assez opposés, et je pense que c'est représentatif du fait que c'est un sujet où il est difficile d’être objectif. La grande majorité passe un temps significatif de leur vie au travail, et je pense que ça devient difficile de prendre du recul et se mettre a la place de quelqu'un d'autre qui a une vision ou une expérience différente. Ou du moins, d'imaginer que notre vision n'est pas si typique que l'on pense. Moi-même j'arriverais pas à quantifier combien de gens sont dans quelle catégorie (ou une autre).

 

Je crois qu'on a tous un biais, y compris les personnes qui ont mené cette étude je dirais, au vu du parti-pris dans la tournure de leurs phrases et conclusions. Aucune idée s'il est inconscient, ou si c'est une étude avec un lobby derrière (je connais pas l'Institut Montaigne... ils sont censés être indépendants?).

 

Il y a tellement de facteurs qui entrent en jeu, c'est dur de faire des généralisations et d'avoir une représentation globale. En tout cas, je crois pas qu'il y ait de bonne ou mauvaise approche dans sa vision du travail, juste des points de vue personnels différents. 

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il y a 22 minutes, Highlander a dit :

Merci, mais je pense que je peux me faire une idée du contenu en lisant l’étude en elle-même... Je me doute que beaucoup de points dans l'article du Figaro sont du copier-coller!

 

Ah, là, tu les surestimes : il n'y a que les deux chiffres que je donnais hier ; le reste de l'article, ce sont les témoignages des trois personnes parfaitement représentatives de la société française précitées :rolleyes:

 

il y a 22 minutes, Highlander a dit :

Aucune idée s'il est inconscient, ou si c'est une étude avec un lobby derrière (je connais pas l'Institut Montaigne... ils sont censés être indépendants?).

 

Indépendant des partis, mais ils sont financés par plusieurs grandes entreprises, et ils étaient déjà cités comme l'exemple de think tank néolibéral quand j'étais étudiant. Ah, et leur président est comte -_- Je pense que c'est franchement conscient...

Edited by Mitth'raw Nuruodo
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14 minutes ago, Mitth'raw Nuruodo said:

Ah, là, tu les surestimes : il n'y a que les deux chiffres que je donnais hier ; le reste de l'article, ce sont les témoignages des trois personnes parfaitement représentatives de la société française précitées :rolleyes:

 

Aaah bien sur, le fameux trio créatrice d'entreprise / chef étoilé / avocat d'affaires. Tentant, mais non merci, je crois que je vais pouvoir survivre sans lire ces témoignages.

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il y a 15 minutes, Highlander a dit :

je crois pas qu'il y ait de bonne ou mauvaise approche dans sa vision du travail,

 

 

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il y a 16 minutes, Highlander a dit :

C'est intéressant de constater ces avis assez opposés, et je pense que c'est représentatif du fait que c'est un sujet où il est difficile d’être objectif. La grande majorité passe un temps significatif de leur vie au travail, et je pense que ça devient difficile de prendre du recul et se mettre a la place de quelqu'un d'autre qui a une vision ou une expérience différente. Ou du moins, d'imaginer que notre vision n'est pas si typique que l'on pense. Moi-même j'arriverais pas à quantifier combien de gens sont dans quelle catégorie (ou une autre).

 

 

Je pense qu'il y a quelque chose de déterminant aussi, c'est le job qu'on occupe ; il y a certaines professions qu'on ne fait pas par hasard, qui supposent un minimum d'investissement ne serait-ce que pour y parvenir (je pense notamment à médecin, chirurgien, opticien, coach de sport, prof, policier, pompiers, journaliste etc) et toute une horde de jobs qui sont accessibles en un claquement de doigt parce qu'ils ne supposent aucune connaissance particulière, parfois il suffit juste d'être jeune et souriant (beaucoup d'emplois dans le tertiaire).

Dans la première catégorie on aura plus de chances de trouver des gens qui aiment leur taf, dans la seconde des gens qui ont juste des factures à payer. 

Des titulaires dans la première catégorie, des intérimaires et autres emplois courts/précaires dans la secondes, parce que des gens facilement remplaçables puisque non qualifiés.

 

Après puisque je me fiche un peu de mon job, je vais avoir moins tendance à vouloir en parler en dehors, ou pendant les pauses, et à éviter les rares personnes réellement investies dans ce qu'elles font et qui ont leur poste à coeur (à savoir que parfois sur certaines missions je ne comprends même pas comment c'est possible). Du coup je suis biaisée, je parle surtout aux gens qui viennent recharger leurs droits PE ou qui ont prévu de se financer un truc en particulier et viennent coffrer 3 ou 4 mois avant de se barrer (voire moins). Donc j'ai tendance à voir des gens comme moi tout simplement.

 

Aussi il y a l'absence de cohésion d'équipe, puisque les têtes changent sans arrêt, puisque parfois les gens disparaissent du jour au lendemain, ne viennent qu'une semaine, un jour, et qu'en dehors des chefs personne ne reste en place très longtemps ; non seulement ça empêche les gens de développer une conscience de groupe, ce qui aurait pu être utile pour les syndicats par exemple, mais en plus ça enlève la motivation possible de voir des gens qu'on apprécie pour se lever le matin, donc un attrait en moins au travail. Pour dire, j'ai eu un job, je suis restée un peu plus d'un an, j'ai bien vu une centaine de personnes différentes dans une équipe de 20 à peine. Sur les derniers mois je ne m'emmerdais même plus à retenir les prénoms :ph34r:

 

 

Et perso j'ai remarqué que plus quelqu'un était "en place" dans une boîte, plus il se permettait d'être un enculé-c'est pas tellement hors sujet dans mon cas, car il y a des postes, un en particulier, que j'ai lâché parce que les gens en CDI-ou bien une personne en CDI pour être plus précise, passait son temps à alterner entre manque de respect et harcèlement sentimental et je sais qu'il pouvait se le permettre parce qu'il était indéboulonnable, et notamment parce qu'il me l'a clairement dit. Pour preuve j'en ai parlé à d'autres collègues et le type n'a jamais rien eu, ça s'est arrêté quand je suis partie (et encore, il continue par sms mais ça me fait + rire qu'autre chose aujourd'hui). Ce genre de cas risque de se multiplier avec les contrats précaires, puisqu'ils n'ont pas à supporter les conséquences de leurs actes : elles disparaissent d'elles-mêmes en même temps que leur CDD :ph34r: 

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il y a 8 minutes, Highlander a dit :

Aaah bien sur, le fameux trio créatrice d'entreprise / chef étoilé / avocat d'affaires. Tentant, mais non merci, je crois que je vais pouvoir survivre sans lire ces témoignages.

 

Ça me fait penser au vieux Des Paroles et Des Actes de 2016 avec le témoignage d'un artisan chef d'une petite entreprise qui s'était avéré être en fait... le boulanger de l'Élysée :mdrrrrrr: Et une "agricultrice" qui avait été directrice financière de Bolloré au Chili, gérant une exploitation de cent cinquante hectares. Mais LOL. Sauf que eux, ils n'étaient pas assez fous pour le dire.

Edited by Mitth'raw Nuruodo
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Il y a 2 heures, DickInSon a dit :

(et encore, il continue par sms mais ça me fait + rire qu'autre chose aujourd'hui).

Tu ne veux pas déposer une plainte pour harcèlement morale ? Si tu gardes les SMS, c'est tout à fait possible 

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il y a 58 minutes, Die_ruhe a dit :

Tu ne veux pas déposer une plainte pour harcèlement morale ? Si tu gardes les SMS, c'est tout à fait possible 

 

J'y ai pensé, mais je pense que ça n'a plus d'importance

Je n'ai malheureusement pas réussi à filmer les moments précis où il m'a clairement insultée (une fois notamment devant les clients) (alors je l'ai recadré directement et c'est à ce moment qu'il m'a répondu "j'ai plus d'ancienneté que toi tu me dois le respect", j'ai un peu mieux compris le personnage à ce moment)

J'attends toujours qu'il dérape via sms, mais par écrit il semble simplement être coincé dans une boucle où il me demande "comment ça va" en début de mois, puis me reproche de ne pas lui répondre quelques jours après, et recommence le mois suivant. Oui parce que ce type pense vraiment que je finirais par boire un verre avec lui. Un monsieur tout le monde, je le précise, pour rappel ma seule faute ça aura été de lui dire bonjour avec le sourire.

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6 hours ago, DickInSon said:

ça s'est arrêté quand je suis partie

@DickInSon

La mauvaise conduite et le manque de respect sont malheureusement partout, mais dans certaines entreprises, c'est certainement pire que dans d'autres, en fonction également de vos collègues directs et de votre supérieur (si vous en avez un). Sans parler des conditions générales que vous décrivez ci-dessus, que je reconnais aussi. Pour moi, il est intéressant d'obtenir des informations et des opinions sur la situation en France de la part de personnes qui y vivent et pas seulement des nouvelles.

Personnellement, j'espère que vous obtiendrez / aurez un nouvel emploi agréable qui répondra à vos besoins, je pense que pour la plupart des gens, les éléments importants d'un emploi sont la qualité du lien avec les autres, la possibilité d'utiliser et de développer des compétences et la possibilité d'être autonome dans la prise de décision et la façon de faire son travail. Trouver le bon endroit peut prendre du temps, de ma propre expérience.

----------------------

Misbehavior and disrespect unfortunately is everywhere, but in some companies it is definitely worse than in others, also depending on your direct co-workers and superior (if you have one). Let alone the general conditions you guys are describing above, which I recognize too. For me it's interesting to get some information and opinions on the situation in France from people who live there and not just the news.

Personally I hope you get / have a nice new job that fits your needs, I think for most people important things in a job a.o. are the quality of the connection to others, ability to use and develop skills & competencies and possibility to be autonomous in decision making / how to do your job. Finding the right place can take some time, from my own experience ^_^

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il y a 44 minutes, Lies a dit :

La mauvaise conduite et le manque de respect sont malheureusement partout, mais dans certaines entreprises, c'est certainement pire que dans d'autres, en fonction également de vos collègues directs et de votre supérieur (si vous en avez un). Sans parler des conditions générales que vous décrivez ci-dessus, que je reconnais aussi. Pour moi, il est intéressant d'obtenir des informations et des opinions sur la situation en France de la part de personnes qui y vivent et pas seulement des nouvelles.

 

C'est quelque chose qui est assez répandu en France à ma connaissance, et dans toutes les sphères professionnelles. Je pense que la génération qui suit parvient mieux à identifier les comportements problématiques comme tels, et surtout à s'en plaindre, ce notamment parce que certains mouvements des dernières années ont ouvert la voie. Ceci dit je ne pense pas qu'il y aura de grandes améliorations et j'ai pris mon partie pour, non pas espérer que les choses s'améliorent d'elles-mêmes et enfin tomber sur l'équipe parfaite (j'ai déjà eu une très bonne équipe, je sais que ça existe) mais tout simplement me passer au maximum de collègues. Il y a très souvent des rapports de force entre collègues, même lorsqu'il n'y a pas de hiérarchie entre eux, et le fait de ne pas avoir le choix que de venir pour aller travailler fait que soit on se plaint moins qu'on ne le devrait, soit pour l'autre en face on se dit que l'autre ne se plaindra pas et on est encouragé à faire de la merde.

Je n'ai pas eu que des problèmes d'ordre harcèlement de la part d'un collègue masculin-majoritairement ça se passe bien, c'est juste qu'il suffit d'un pour gâcher l'ensemble. Mais ça m'est déjà arrivé de prendre un poste un jour, apprendre que la personne qui l'a lâché avant moi avait renoncé à cause du comportement des autres, et me rendre compte que j'allais subir le même sort 😂moins un job est qualifié et plus il y a de chances que les gens se comportent comme des merdes entre eux, parce qu'ils se fichent des notions d'équipe, de résultats, de performance, ils sont capables de te pourrir pour que tu dégages parce qu'ils n'aiment pas ta gueule, et ensuite venir se plaindre qu'ils sont en sous-effectif et se tapent tout le boulot. J'ai déjà vu plusieurs fois ce genre de configuration, c'est des coups à se rendre malade. Je pense que c'est le pire aspect dans les jobs de prolo comme l'usine ou la manutention, il n'y a absolument aucune solidarité, les gens se bouffent entre eux et ne voient pas assez loin pour comprendre qu'ils se tirent une balle dans le pied. Mais il y a un côté très réjouissant dans ces cas-là lorsqu'on fait le choix de ne pas prolonger le contrat, de son plein gré, de n'avoir rien signé au delà du jour même, et de ne prévenir personne qu'on ne compte pas revenir lundi...  Testé et approuvé :D J'ai passé un excellent week-end et j'étais heureuse "comme un enfant à Pâques" 😂

 

I put the translation made by google-my-dear in spoiler :

 

Révélation

This is something that is quite widespread in France to my knowledge, and in all professional spheres. I think that the next generation is better able to identify problematic behavior as such, and especially to complain about it, especially because certain movements of recent years have paved the way. That said, I don't think there will be any big improvements and I've taken my part in it, not hoping things will improve on their own and finally hitting the perfect team (I've already had a very good team, I know that it exists) but simply to spare me as many colleagues as possible. Very often there are power relations between colleagues, even when there is no hierarchy between them, and the fact of not having the choice but to come to work means that we either complain less than we shouldn't, either encourage some to behave badly. I haven't had all the harassment issues from a male co-worker-mostly it goes well, it just takes one to ruin the whole thing. But it's happened to me to take a job one day, to learn that the person who left it before me had given up because of the behavior of others, and to realize that I was going to suffer the same fate 😂 minus a job is qualified and the more likely it is that people behave like shit between them, because they don't care about the notions of team, results, performance, they are able to rot you so that you release because don't like your face, and then come and complain that they're understaffed and do all the work. I have already seen this kind of configuration several times, it is enough to make you sick. But there is a very pleasing side in these cases when you choose not to extend the contract, of your own free will, not to have signed anything beyond the same day, and not to tell anyone that we don't plan to come back on Monday... Tested and approved I had a great weekend and was happy "like a child at Easter" 😂

 

 

Il y a également un problème qui concerne essentiellement les femmes, c'est le manque de professionnalisme de certains hommes qui mêlent vie professionnelle et vie amoureuse -> entendre par là, qui ne te voient pas comme une collègue mais comme une partenaire potentielle. Essayer ce n'est pas si grave, même si ça me paraît aujourd'hui de plus en plus déplacé : comme dit précédemment, les rapports de force sont particuliers entre collègues et c'est très gênant de devoir mettre un râteau à quelqu'un qui peut avoir une influence quant à notre place dans la boîte. Mais même sans ça, les jours qui suivent, il va vraiment falloir se recroiser tous les jours et faire comme s'il n'y a jamais eu de râteau ? C'est vraiment con en fait.

Et c'est sans compter sur le déni total de certains mecs qui se prennent un stop... "oh, j'ai qu'à continuer jusqu'à ce qu'elle change d'avis" je souhaite à certains de courir vite parce que ma voiture peut dépasser les 160km/h sans sourciller 😂

 

Révélation

There is also a problem that mainly concerns women, it is the lack of professionalism of some men who mix professional life and love life -> hear by that, who do not see you as a colleague but as a potential partner. Trying is not so serious, even if it seems more and more out of place to me today: as said before, the balance of power is particular between colleagues and it is very embarrassing to have to put a rake on someone which can have an influence as to our place in the box. But even without that, in the days that follow, will we really have to meet again every day and act as if there has never been a rake? It's really dumb actually. And that's without counting on the total denial of some guys who hitch a ride... "oh, I just have to keep going until she changes her mind" I wish some people to run fast because my car can exceed 160km/h without batting an eyelid 😂

il y a 44 minutes, Lies a dit :

Trouver le bon endroit peut prendre du temps, de ma propre expérience.

 

Oui je suis assez d'accord, parfois on a des désillusions-je n'envisage plus de trouver un emploi auprès d'un de mes centres d'intérêt car j'ai déjà testé par le passé, et ça m'a tout simplement dégoûté dudit centre d'intérêt 😅 beaucoup de choses dépendent de la boîte sur laquelle on tombe, comme du contexte économique, ou des affinités entre individus. J'ai l'habitude de ne pas m'entendre avec tout le monde, mais je reste cordiale dans le cadre pro. Pour certains c'est trop difficile.

 

Révélation

Yes I quite agree, sometimes we have disappointments-I no longer plan to find a job with one of my centers of interest because I have already tested in the past, and it simply disgusted with said center of interest 😅 many things depend on the box you come across, such as the economic context, or the affinities between individuals. I usually don't get along with everyone, but I remain cordial in the professional setting. For some it is too difficult.

 

il y a 44 minutes, Lies a dit :

Personnellement, j'espère que vous obtiendrez / aurez un nouvel emploi agréable qui répondra à vos besoins

 

Je fais en sorte que ça arrive prochainement, je pense que d'ici l'été tout devrait aller mieux pour moi 😅 j'ai géographiquement de la chance, on peut dire ça, et j'ai finalement trouvé la formation adéquate pour faire ce qui me trottait dans la tête depuis plusieurs années. J'en reparlerai plus tard si tout va bien (mais plutôt sur le topikàflood)

 

Révélation

I'm making it happen soon, I think by summer everything should be better for me 😅 I'm geographically lucky, you could say that, and I finally found the right training to do this that had been in my head for several years. I'll talk about it later if all goes well (but more on the topikàflood)

 

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13 hours ago, DickInSon said:

Mais ça m'est déjà arrivé de prendre un poste un jour, apprendre que la personne qui l'a lâché avant moi avait renoncé à cause du comportement des autres, et me rendre compte que j'allais subir le même sort 😂

@DickInSon

This I recognize and it is not cool if that happens. I think we should take our time before we switch to a new job to get a sense of what is going on, nowadays I am much more critical about a potential new job than I was before. Last time I switched it took almost a year between realizing "I need a new job" and the actual switch.

-------------

Je le reconnais et ce n'est pas cool si cela se produit. Je pense que nous devrions prendre notre temps avant de changer d'emploi pour nous faire une idée de ce qui se passe. Aujourd'hui, je suis beaucoup plus critique à l'égard d'un nouvel emploi potentiel que je ne l'étais auparavant. La dernière fois que j'ai changé d'emploi, il s'est écoulé presque un an entre le moment où j'ai réalisé que j'avais besoin d'un nouvel emploi et le changement effectif.

 

13 hours ago, DickInSon said:

moins un job est qualifié et plus il y a de chances que les gens se comportent comme des merdes entre eux, parce qu'ils se fichent des notions d'équipe, de résultats, de performance, ils sont capables de te pourrir pour que tu dégages parce qu'ils n'aiment pas ta gueule, et ensuite venir se plaindre qu'ils sont en sous-effectif et se tapent tout le boulot

I realize I am under the happy circumstances that I work in environments that require highly skilled people. But also there, strange things can happen because there's still people involved. Even when on the surface they seem rational, some are quite immature, no guarantees there :wacko:

--------------

Je me rends compte que j'ai la chance de travailler dans des environnements qui nécessitent des personnes hautement qualifiées. Mais là aussi, des choses étranges peuvent se produire car il y a toujours des gens impliqués. Même s'ils semblent rationnels en apparence, certains sont assez immatures, rien n'est garanti...

 

13 hours ago, DickInSon said:

Mais il y a un côté très réjouissant

This I recognize too :D Still, when I would look for a new job I would like to avoid this being necessary and would like to find an atmosphere with some somewhat like-minded, open and positive people who aim for the same goals and prefer the quality of the cooperation above their own personal hidden agenda's. It's all such a waste of time, this kind of negativity, we have only very little influence on the whole. In Dutch we have an expression "trekken aan een dood paard", which literally means "to pull at a dead horse", indicating you are putting in a lot of effort but nothing much happens. 

--------------------

Je le reconnais aussi. Pourtant, lorsque je chercherai un nouvel emploi, j'aimerais éviter que cela ne soit nécessaire et j'aimerais trouver une atmosphère avec des personnes qui partagent les mêmes idées, ouvertes et positives, qui visent les mêmes objectifs et préfèrent la qualité de la coopération à leurs propres intentions cachées. C'est une telle perte de temps, ce genre de négativité, nous n'avons que très peu d'influence sur l'ensemble. En néerlandais, nous avons une expression "trekken aan een dood paard", qui signifie littéralement "tirer sur un cheval mort", indiquant que vous faites beaucoup d'efforts mais que rien ne se passe.

 

13 hours ago, DickInSon said:

"oh, j'ai qu'à continuer jusqu'à ce qu'elle change d'avis"

I am happy to say I do not come across this behavior much. If I do can I borrow your car?

 

 

13 hours ago, DickInSon said:

Je fais en sorte que ça arrive prochainement, je pense que d'ici l'été tout devrait aller mieux pour moi 😅

This is nice to hear ^_^

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Le 29/01/2023 à 11:33, Lies a dit :
Le 28/01/2023 à 11:34, Mitth'raw Nuruodo a dit :

S'il y en a qui veulent comprendre la crise politique actuelle au Pérou, j'ai trouvé cet article éclairant, par deux chercheuses spécialistes du pays.

 

@Mitth'raw Nuruodo

Cet article est très intéressant. Il me rappelle un documentaire que j'ai vu récemment sur le peuple Mapuche au Chili. 

Moi aussi j'ai trouvé cette article très intéressant surtout que je ne connaissais pas la situation politique dans ce pays. En lisant, j'avais eu plusieurs "déjà vu" historiques (History's repeating comme chantait Shirley Bessi dans un des James Bond):

D'abord les gens qui font élire quelqu'un qui leur parle et qui s'avère être un parfait incompétent. Il faut pas aller très loin, nous en avons à la tête de notre pays. Et cette situation s'est répétée à plusieurs reprises dans l'histoire 

 

Puis cette histoire de la mise à l'écart d'une partie de la population qui est considérée comme d'une mauvaise qualité voir dangereuse. On dirait les Nazis versus Juifs pendant la deuxième guerre mondiale, ou la situation avec les 2 ethnies au Rwanda ou dans ex-Yougoslavie. Encore une fois la situation qui se répète régulièrement et emmène inexorablement vers la guerre civile. 

 

Par contre j'ai trouvé dommage que les auteurs ne se sont pas attardés sur les raisons de cette violence au sein de la population et notamment envers les indiens. Certes elles ont évoqués les Sentiers lumineux mais il me semble que cette cassure de population date de l'époque des Conquistadors qui en débarquant en future Amérique latine sont tombés sur les cultures locales particulièrement violentes comme les Mayas. Déjà les Espagnols qui sont arrivés là bas n'étaient pas les enfants de coeur mais quand ils découvrent ceux qui les dépassent d'un cran avec leur pyramide des crânes :

 

https://youtu.be/aG8WqEyXIyc

 

c'est facile de comprendre les Espagnols qui se sont vite imaginé que c'était les gens possédés par le diable = mauvais. Et je pense que cela est bien restés depuis cette époque.

 

N'oublions pas que les péruviens se sont aussi distingués à ce niveau avec les massacres des enfants au Chimor :

https://www.terranoa.com/fr/unitaire/perou-sacrifices-au-royaume-de-chimor-2702?media_code=2965&media_lang=EN

 

Bref, tout ça pour dire que ça sera dur pour eux pour dépasser cette crise et il y a toutes les chances que ça finisse dans le bain de sang jusqu'à ce qu'ils trouvent un bon dirigeant qui leur convient de point de vue image et qui ne soit pas trop corrompu ce qui est loin d'être gagné :(

 

P.S. Pour info : le film sur Chimor passera sur Arte jeudi soir prochain 

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Il y a 5 heures, Lies a dit :

Je le reconnais et ce n'est pas cool si cela se produit. Je pense que nous devrions prendre notre temps avant de changer d'emploi pour nous faire une idée de ce qui se passe. Aujourd'hui, je suis beaucoup plus critique à l'égard d'un nouvel emploi potentiel que je ne l'étais auparavant. La dernière fois que j'ai changé d'emploi, il s'est écoulé presque un an entre le moment où j'ai réalisé que j'avais besoin d'un nouvel emploi et le changement effectif.

 

Après faut savoir que c'est inhérent à mon statut actuel, qui est aussi un peu un choix : en intérim les salaires sont souvent plus intéressants qu'en CDD normal, et il y a des primes de fin de mission et des possibilités de placement en fonction des boîtes d'interim que j'aurais du mal à trouver ailleurs. Mais sur le long terme c'est assez intenable. Je pense que l'individu a besoin de repères humains, soit être souvent entouré des mêmes personnes ; et connaître sa fonction principale au sein de la société, ce qui n'est pas rendu simple quand on en change tous les 2 mois. Intérimaire n'est pas un métier. 

Bien sûr si vraiment je ne trouvais aucun avantage à ça, j'aurais arrêté depuis longtemps, mais je pense que plus les entreprises recourront aux intérimaires et plus sera renforcé cette impression d'isolement et d'individualisme chez les travailleurs. Quand il n'y a plus vraiment de cellule sociale dans une société, y compris au travail, les gens sont malheureux.

 

Révélation

Afterwards, you should know that it's inherent in my current status, which is also a bit of a choice: in the interim, salaries are often more interesting than in normal fixed-term contracts, and there are end-of-mission bonuses and placement possibilities depending on the interim companies that I would have trouble finding elsewhere. But in the long term it is quite untenable. I think that the individual needs human references, that is to say to be often surrounded by the same people; and know your main function within the company, which is not made easy when you change it every 2 months. Acting is not a job. Of course, if I really didn't find any advantage in that, I would have stopped a long time ago, but I think that the more companies resort to temporary workers, the more this impression of isolation and individualism will be reinforced among the workers. When there is no real social cell in a society, including at work, people are unhappy.

 

Il y a 5 heures, Lies a dit :

Je le reconnais aussi. Pourtant, lorsque je chercherai un nouvel emploi, j'aimerais éviter que cela ne soit nécessaire et j'aimerais trouver une atmosphère avec des personnes qui partagent les mêmes idées, ouvertes et positives, qui visent les mêmes objectifs et préfèrent la qualité de la coopération à leurs propres intentions cachées. C'est une telle perte de temps, ce genre de négativité, nous n'avons que très peu d'influence sur l'ensemble. En néerlandais, nous avons une expression "trekken aan een dood paard", qui signifie littéralement "tirer sur un cheval mort", indiquant que vous faites beaucoup d'efforts mais que rien ne se passe.

 

L'immobilisme... 

Et l'immobilisme entraîne l'immobilisme ; une personne de bonne volonté peut se faire complètement broyer et finir aussi immobile que ceux qu'elles fustigeaient autrefois. C'est une plaie dans certains secteurs. Les individus n'y sont souvent pour rien, quand c'est l'organisation qui est mal foutue.

C'est plus l'attitude que je regarde chez les collègues, que les idées. Certaines personnes ont de très bonnes idées, sont très ouvertes d'esprit. Mais sont insupportables en temps qu'êtres humains. Je préfèrerai avoir quelqu'un en opposition totale avec mes idées mais qui ne me pose pas de souci dans le cadre du travail, que quelqu'un qui partage beaucoup d'opinions similaires mais qui m'emmerde personnellement. Peut-être qu'en fait les gens font semblant d'avoir les mêmes idées que moi pour se rapprocher, je viens d'y penser.

 

Révélation

The stillness... And immobility leads to immobility; a person of goodwill can get completely crushed and end up as motionless as those they once castigated. It is a plague in certain sectors. Individuals often have nothing to do with it, when it's the organization that's screwed up. It's less the attitude that I look at in colleagues than the ideas. Some people have very good ideas, are very open-minded. But are unbearable as human beings. I'd rather have someone who totally opposes my ideas but doesn't bother me at work, than someone who shares a lot of similar opinions but pisses me off personally. Maybe people are actually pretending to have the same ideas as me to get closer, I just thought about it.

 

 

 

Il y a 5 heures, Lies a dit :

I realize I am under the happy circumstances that I work in environments that require highly skilled people. But also there, strange things can happen because there's still people involved. Even when on the surface they seem rational, some are quite immature, no guarantees there :wacko:

 

Très déprimant ce que tu dis :lol: Allez, fingers crossed pour trouver un meilleur environnement 😌

 

 

 

Bref, mon propos final c'est que s'il faut une bonne raison de se lever, puisqu'on ne change pas les gens, il faut bien que ce soit la raison financière. Si on enlève aux gens qui font des jobs non qualifiés l'avantage financier qu'il y a à se lever le matin, il ne faut pas s'étonner d'arriver en pénurie de travailleurs par exemple. Chez moi c'est particulièrement visible parce que je vis près de la frontière luxembourgeoise, et que pour beaucoup d'entre nous il suffit de faire 30 min de route supplémentaires pour tripler son salaire. Je pense que les politiques ne se rendent pas vraiment compte de la situation, à toujours déclencher des plans blancs pour l'hôpital Metz-Thionville, ils ne pourront jamais corriger le problème. Personne n'a envie de travailler dans des mauvaises conditions pour ensuite ne pas pouvoir se payer une propriété immobilière. Puisque les frontaliers gonflent artificiellement les prix, d'ailleurs, c'est devenu très tendu d'accéder à la propriété quand on gagne moins de 2k. Il ne faut pas en vouloir aux gens de ne plus mordre à l'hameçon. En attendant, il vaut mieux ne pas tomber malade parce que puisque plus personne ne travaille dans ce pays (littéralement, "dans" ce pays, puisque les gens travaillent ailleurs), il arrive que des patients attendent plus de 3 jours sur les brancards de l'hôpital. 

 

Révélation

Very depressing what you say Come on, fingers crossed to find a better environment 😌 In short, my final point is that if you need a good reason to get up, since you don't change people, it has to be the financial reason. If we take away from people who do unskilled jobs the financial advantage of getting up in the morning, we should not be surprised to find ourselves in a shortage of workers, for example. At home it is particularly visible because I live close to the Luxembourg border, and for many of us it is enough to drive 30 extra minutes to triple your salary. I think that the politicians do not really realize the situation, to always trigger white plans for the Metz-Thionville hospital, they will never be able to correct the problem. Nobody wants to work in bad conditions and then not be able to afford real estate. Since border residents artificially inflate prices, moreover, it has become very tense to access property when you earn less than 2k. Don't blame people for not taking the bait anymore.

 

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