Lindemann - Skills In Pills

[le-skateur-du-68 316]

On attends avec impatiente les reviews de Ludi et Cyrbrennt...

[Buffalo Biffle 8849]

La fin du clip avec Till complètement dépité qui se prend la tête entre ses mains et le dégommage de l'accordéon m'a décroché un rire, après pour le reste c'est assez barge donc je ne sais pas.

[Mitth'raw Nuruodo 9136]

Je pense que Lindemann est un type assez miso; de sa part j'aurais plutôt imaginé un truc un peu réac', ne serait-ce qu'involontairement. Je me trompe totalement sur la personne on dirait...

 

Je ne sais pas, mais je pense que le clip est dans la lignée des paroles de Rammstein : Till met en scène son goût dévorant pour les femmes jusqu'à la caricature, c'est le cas dans Weißes Fleisch, dans Liebe ist für alle da, c'est pareil pour ce clip, c'est une sorte d'auto-parodie, je pense.

 

La fin du clip avec Till complètement dépité qui se prend la tête entre ses mains et le dégommage de l'accordéon m'a décroché un rire, après pour le reste c'est assez barge donc je ne sais pas.

 

Ah putain, mais j'adore cette scène, ils sont tellement expressifs, tous les deux

Edited October 9, 2015 by Mitth'raw Nuruodo

[foxtrot 0]

Non il ne faut pas chercher d’explication. C’est comme les blagues ça casse tout le délire sinon.

[Guest]

Le 09/10/2015 à 21:42, Mitth a dit :

 

Révélation

 

 

Edited December 22, 2021 by Guest

[Mitth'raw Nuruodo 9136]

Non il ne faut pas chercher d’explication. C’est comme les blagues ça casse tout le délire sinon.

 

Je me rappelle d'une citation de Jesaisplusqui à propos du conte Faërie de Tolkien, "Chercher l'allégorie dans cette histoire, c'est exactement comme couper une balle en deux pour comprendre comment elle rebondit"

 

Enfin bon, là, il n'y a pas à chercher très loin, hein

 

J'espérais que les paroles de WF et LIFAD n'avaient aucun rapport avec lui

 

Ben c'est à dire que ça revient quand même sans arrêt chez lui...

Edited October 9, 2015 by Mitth'raw Nuruodo

[Guest]

Le 09/10/2015 à 21:46, Mitth a dit :

 

 

 

 

Edited December 22, 2021 by Guest

[Spooky Kid 6956]

Du coup les images du trailer sur lesquelles on s'est un peu trop longuement attardé n'avaient strictement rien à voir avec le produit final. ^^'

[Guest]

Le 09/10/2015 à 21:56, Spooky Kid a dit :

 

 

Edited December 22, 2021 by Guest

[Earlamaniel 2]

Chuis déçue, il a pas fait jouer sa "blondasse" dans le clip ..... ça aurait eu de la gueule !!

 

Sont bien barrés quand même !!

[LudicrousC 5375]

Je viens de regarder (enfin!) ce clip. Réaction à chaud donc: j'ai dû mettre ma part féministe au placard pendant 4 min. Puis je l'ai ressortie et j'ai explosé de rire avec elle, mais d'un rire bien gras (probablement aussi gras que les paroles)!

Pour moi, les types en costume sont censés représenter le public, ceux qui "fournissent", si je puis dire, les gonzesses en fait. C'est clairement caricatural, hein, j'entends bien - mais ce sont eux qui poursuivent les gazelles comme des subalternes au service du groupe aux allures de seigneurs-cavaliers, puis ce sont ces mêmes sous-fifres qui forment l'ensemble des spectateurs du concert improvisé. Ce que je trouve d'extrêmement drôle, c'est qu'ils font un peu penser aux metalleux chevelus qui secouent la tête frénétiquement lors des concerts (et qui peuvent donc être des mecs comme des femmes, après tout, donc discours féministe OUT...).

 

On a du mal à raccrocher le clip à une situation réaliste (il serait complètement absurde de penser que les groupies sont des esclaves fournies par les spectateurs d'un concert!) et je pense que c'est complètement voulu.

 

En fait, ce qu'il y a de bien avec le choix du costume complètement improbable, c'est qu'il donne une dimension  surréaliste (oui, comme le mouvement artistique - j'y vais fort!) au clip, au cas où le cadre, les chevaux, la tenue des filles, de Till et de Peter, etc. ne suffiraient pas, tout en insistant sur l'aspect humoristique. On ne peut pas vraiment tout de suite interpréter de manière sociale ou "politisée". Ce qui frappe en premier, c'est l'incongru des scènes; la chute est marquée à la fois par le changement de ton (réaction du groupe), l'arrêt de la musique, et la jubilation des filles.

Peut-être que Bihac a craint les critiques féministes potentielles et a rendu le message bien lourd. (Pour moi, l'échappée des filles est trop longue, une chute simple et courte avec une scène sur Till et Peter dépités puis un plan large avec les filles qui gambadent au loin auraient suffi.) Mais on ne peut pas lui en vouloir, il faut parfois guider les spectateurs par les deux mains...

 

Bon, j'ai pas tout dit de ce que je voulais dire et c'est déjà trop long. Je reviens quand j'aurai organisé mes idées (et dormi un peu peut-être?).

 

 

 

[Mitth'raw Nuruodo 9136]

[LudicrousC 5375]

T'es drôlement éloquent, Mitth'!

 

EDIT: Je voulais ajouter quelque chose sur le choix d'opposer la "civilisation" (le concert metal, les tenues SM, l'électricité...), associée à l'homme, à l'état de nature de la femme, qui n'est rien de plus que l'archétype de l'Amazone/sauvageonne suffisamment jolie pour exciter l'homme lambda (cf les scènes où Till se délecte de voir ses prisonnières au travail et se délecte de leurs crachats)... mais...

 

Nan, faut que je dorme en fait.

Edited October 9, 2015 by LudicrousC

[Earlamaniel 2]

autres détails :

1. les yeux de Peter et de Till sont noirs en l'absence des femmes alors qu'ils reprennent leurs couleurs "humaines", voire virent aux full blanc quand elles sont là : les femmes amènent "l'Humanité" ?
2. la femme qui tue le "bulgare" à la fin obtient son baptême du sang (elles ont toutes cette marque rouge qui va du front jusqu'au pubis sauf elle) : allégorie des "règles" ? Se laissent elles piéger afin de faire entrer l'une d'entres elles dans la "tribu" par un rite de passage ?
3. faux ou vrai piercing au nez pour Till ?
4. Peter et Till sont en tenue de pécheur mais chassent !!!

[NoFrenchLetter 0]

Je viens de le regarder 3 x à la suite et franchement même si c'est complétement WTF, j'adore.

 

C'est tout ce que j'attends d'un groupe comme Ramms... Lindemann, un côté complétement décalé sans se prendre au sérieux, sans limite dans la provocation à faire rougir les bien pensants (bon par contre pas sûr qu'il passe en boucle à la tv sans être censuré )

 

Zoran a encore fait fort, vivement le making of pour voir les explications de l'histoire du clip (même s'il va pas savoir s'en expliquer ).

 

J'aime bien la théorie que sans les femmes, les hommes se retrouvent seul voir perdu, en même temps sans les femmes, on se ferait un peu ch***

 

Till qui explose le pauvre accordéon et son regard de dépit est assez priceless.

[Mitth'raw Nuruodo 9136]

J'aime bien la théorie que sans les femmes, les hommes se retrouvent seul voir perdu, en même temps sans les femmes, on se ferait un peu ch***

 

Sans les femmes on se ferait chier, avec ce sont elles qui nous font chier

[NoFrenchLetter 0]

Sans les femmes on se ferait chier, avec ce sont elles qui nous font chier

 

exactement !

[Niklaus 1088]

A mon sens, on peut aussi voir ce clip comme une illustration des traditions qui asservissent les femmes au profit des hommes.

 

Les femmes, une fois parvenues à leur maturité sexuelle ( mûres comme la figue ) ne peuvent plus rester entre-elles et commencent à être désirées par les hommes. Pour parvenir à leurs fins, ils usent de la tradition pour imposer un rôle à ces nouvelles femmes. C'est là qu'interviennent les étranges créatures traditionnelles qui ont pour but de rabattre les femmes vers les hommes ( cela évoque certaines coutumes maritales de tribus, où à une période précise, les hommes se voient décerner par la tradition de choisir leurs concubines dans des cérémonies où toutes les jeunes filles sont rassemblées, elles ne peuvent y couper ). Une fois contraintes dans leurs nouveaux rôles, ces femmes sont simplement asservies à leur nouveau statut et elles ont désormais comme but d'assouvir les besoins de leurs maris. Dans ce cas-ci, de manière caricaturale, Till et Peter se servent d'elles pour pédaler et pour alimenter leurs instruments ( on pourrait y voir une métaphore de l'enfantement, pour les hommes, cela consiste à se faire plaisir tandis que les femmes doivent endurer le labeur et toute la souffrance physique de la reproduction ).

 

Néanmoins, il apparaît dans l'histoire quelques figures féminines qui tentent d'émanciper ces femmes, et pour être libre, il ne faut pas se débarrasser des hommes mais bien de la tradition. Cela est accompli de manière très explicite, en tuant l'une des créatures traditionnelles, la tradition est décapitée ( les femen si je ne me trompe pas ont parmi leurs faits d'arme une décapitation d'un Christ un sciage d'une croix, car elles accusent l'église orthodoxe ( et toutes religions d'ailleurs ) d'être le servant du patriarcat ). Elles peuvent ainsi retrouver leurs libertés, et les hommes sont bien dépités puisqu'ils se retrouvent désormais sans épouses/esclaves, ils ne peuvent plus se réaliser ( devenir père/musicien ), leurs instruments sont bien inutiles désormais. Inutile de continuer à faire comme si tout pouvait continuer, et Till de détruire l'accordéon de Peter pour lui signifier que tout cela est maintenant sans valeur. 

Edited October 10, 2015 by Niklaus

[LudicrousC 5375]

Niklaus, tu m'as convaincue. (Et avec la concision en plus, ) J'aimais bien l'idée proposée avant, comme quoi les femmes seraient la source d'inspiration artistique principale bien malgré elles, et que cet état de fait ne leur convenant pas, elles se tirent et l'art n'est plus. (D'où le fait qu'elles symbolisent l'état de nature et les hommes, eux, la civilisation.)

 

Les sous-fifres costumés semblent effectivement les vrais patrons  (symboles de la tradition comme tu dis), les hommes et les femmes coincés dans un schéma imposé par eux. C'est précisément quand l'un ses sous-fifres prend le fouet que la rebelle débarque et qu'il se fait décapiter, et non quand c'était Till avec le fouet. Et quand les filles se barrent, ils ont eux-mêmes disparu (donc tradition foutue en l'air).

 

Mais le rite de passage "tuer une créature" est un schéma qui se répète aussi, peut-être le moyen qu'ont les femmes de grossir leurs rangs? Après tout, elles vivent à l'état de nature. La civilisation (masculine) est réduite à une maison qui, perdue au milieu de la nature, doit faire un sacré boucan et ameuter les femmes isolées, mais ne parvient pas à s'imposer autrement que par la traque organisée des hommes (ils ont des moyens supérieurs).

Chose qui ira dans ton sens, Niklaus, c'est que la cabane a des allures d'église si on enlève l'enseigne Lindemann - avec comme une espèce de clocher sans la cloche.

 

Le sourire que les femmes capturées ont lorsque l'autre non marquée débarque, c'est un peu comme si elles l'attendaient.

Si on se focalise sur ce rite-là, qu'on ajoute l'accent mis sur la jubilation des femmes à la fin, le sourire en gros plan, etc. les bourreaux masculins sont en fait les dupes, bien malgré le fait qu'ils aient les outils et le costume des bourreaux. (La tenue de pêcheur a des allures très bondage quand même.)

 

Le fait de rapprocher le fait de pédaler et l'enfantement, j'approuve aussi, même si ça me paraît juste un chouia bancal. Quid du fait qu'elles se barrent? Est-ce que ça signifie qu'elles refusent le rôle de mère, au grand désarroi des messieurs? Pourtant ça ne semble pas poser problème pour la pérennité de l'espèce - elles se débrouillent pour être plus nombreuses après...

Ou est-ce que cela signifie que la progéniture (symbolisée par l'énergie, la musique) est laissée sous la responsabilité des mecs, mais qu'ils sont tellement couillons qu'ils préfèrent se morfondre que pédaler? Dans ce cas, les hommes ont juste l'image de procréateurs, pas de pères.

 

Ce qui est assez drôle, avec cette interprétation, c'est qu'on est pas si loin d'un discours réac'. A la différence près que le rôle de mère va à l'encontre de la nature (où elles sont plutôt auto-suffisantes - le fait de manger le fruit entre elles suppose même qu'elles ont adopté l'homosexualité) et serait plutôt un mouvement vers la civilisation que les hommes incarnent. Et ceux-ci, à défaut d'être des guides spirituels (musique comme art, la maison-église) dignes de ce nom, ils optent pour le rôle de bourreaux qu'ils n'arrivent pas à tenir sur la durée.

 

Au final, la femme comme source perpétuelle d'inspiration devient une interprétation très probable, et du coup, explique la chanson Fish on. On peut passer le clip en boucle sans aucun problème: on constate que les hommes refusent de sortir du schéma à la fin et, une fois leur dépit passé, reviendront à la charge. La chute est purement humoristique - elle ne résout rien. En clair, ils repartiront à la recherche de leurs muses et feront à nouveau appel aux créatures pour les aider à les trouver, alors même qu'ils savent peut-être déjà que le combat est perdu d'avance. Le clip raconterait donc plutôt le combat de l'homme-artiste pour qui le public est à la fois un moyen et un destinataire, et la femme l'objet même de l'art.

Ce qui va dans le sens de cette interprétation, c'est que ces créatures trouvent les femmes dans la forêt mais uniquement après que Till et Peter ont repéré leur position (jumelles qui rendent explicite le but de la recherche, rire conquérant de Till). Le public, c'est la motivation de l'artiste en quelque sorte. Si l'inspiration n'est plus, le public se barre et la motivation n'est plus.

Du coup, le rite un peu guerrier des femmes, consistant à se libérer de ce joug masculin (l'homme-artiste impose sa vision de la femme, en gros) en tuant elles-mêmes un membre du public et en optant pour un signe distinctif qui prouve leur acte, devient le mystère que l'homme-artiste cherche à élucider. Ils n'ont kidnappé que des femmes marquées après tout, c'est précisément elles qui les intéressent. Les enfermer dans une cave et les faire pédaler sous la menace du fouet, dévoiler leur visage caché sous le filet et recevoir un crachat (dont Till artiste-fou se délecte), c'est un peu comme les torturer pour les faire parler en vain.

L'artiste est en recherche perpétuelle d'une vérité qu'il ne peut pas comprendre.

Edited October 10, 2015 by LudicrousC

[Niklaus 1088]

Je suis assez d'accord sur l'idée d'un cycle qui va se répéter sans cesse, j'aime bien leur choix d'utiliser un fruit pour marquer leur maturité,  les fruits reviennent chaque saison et à un moment donné, " elles sont prêtes à être consommées ".

 

Après pour la métaphore de la reproduction/faire de la musique, c'est une signification qu'on peut plus ou moins plaquer sur la situation. On pourrait même aller plus loin, en interprétant l'épisode des crachats comme des nausées de grossesse, ce qui explique le bonheur de Till se faire cracher dessus. Une sorte de mari pervers qui prend plaisir à voir ses femmes prises de nausées, il sait que sa descendance est en bonne voie, excepté que dans ce cas-ci, il s'agit plutôt de la production de musique. 

 

edit : D'ailleurs, ce serait intéressant de faire une comparaison avec Praise Abort, et l'attitude de Till face à l'épouse, au fait de devenir "père" etc. 

Edited October 10, 2015 by Niklaus

[LudicrousC 5375]

Pas faux, effectivement. Mais tu es d'accord pour dire qu'en soi, le crachat est plus facilement associé à l'idée de rébellion que de malaise, non? Ici, elles cèdent face au fouet mais refusent leur entière soumission. Till, fasciné par leurs mouvements (ou leur fessier - au choix), est filmé en contemplation totale, ce qui le pose à nouveau comme passif plutôt qu'acteur...

Tu faisais la remarque sur les yeux de Till, qui est extrêmement bien vu: il retrouve des yeux humains en la présence des demoiselles.

Mais la Vision, c'est un thème extrêmement essentiel dans la poésie. (cf Rimbaud) C'est en la présence de l'objet de sa recherche (artistique) qu'il retrouve la vue. Avec les yeux noirs, il ne voit pas (il ne comprend pas ce qui s'est passé au départ des filles) ou il a besoin d'aide pour voir (cf les jumelles)...

 

Bon, remarque en passant, en fait j'adore ton interprétation. C'était pas du tout ce que j'avais en tête au départ mais elle tient super bien la route après réflexion.

[Niklaus 1088]

J'aime aussi cette importance sur le changement des yeux, néanmoins c'est Earlamaniel qui a fait cette remarque la première, donc je ne vais pas prendre la paternité de la chose. 

 

Oui, pour le crachat, et vu la manière dont elles crachent, c'est plutôt la rébellion, c'est plus une tentative de faire correspondre chaque épisode du clip à cette interprétation, quitte à y aller franchement 

[Mitth'raw Nuruodo 9136]

A mon sens, on peut aussi voir ce clip comme une illustration des traditions qui asservissent les femmes au profit des hommes.

 

Pas d'accord : la tradition est par définition quelque chose qui a une certaine permanence et qu'on pense comme intemporel ; ça contraste nettement avec le fait que les seules traces de modernité dans le clip sont au contraire celles qui entourent Till et Peter, d'autant plus qu'ils semblent décider de capturer les nanas sur une envie subite en les apercevant... À mon avis, la seule tradition qu'il y a, c'est celle des femmes qui récompensent le courage d'une des leurs en lui accordant la marque rituelle. Le domaine de Till et Peter semble au contraire être celui de la contingence, du au jour le jour qui vient rompre l'existence sauvage (donc stable) des femmes.

 

(Et je pense que vous partez franchement trop loin avec vos histoires de maternité, mais bon, ça n'engage que moi )

Edited October 10, 2015 by Mitth'raw Nuruodo

[Guest]

Le 10/10/2015 à 00:24, Earlamaniel a dit :

 

 

 

 

 

Révélation

 

 

 

 

 

Le 10/10/2015 à 00:58, Niklaus a dit :

 

 

 

 

Edited December 22, 2021 by Guest

[Mitth'raw Nuruodo 9136]

La marque des femen est plus courte. Mais dans les deux cas, il y a des nanas qui se peinturent le torse nu.

 

D'un autre côté, ce genre de peinture et d'habillement est surtout un cliché quand on veut montrer un peuple vivant dans la nature...