Mondaye 0 Posted December 25, 2009 Share Posted December 25, 2009 (edited) [size=5]Synopsis:[/size] [size=3]Oskar est un adolescent fragile et marginal, totalement livré à lui-même et martyrisé par les garçons de sa classe. Pour tromper son ennui, il se réfugie au fond de la cour enneigée de son immeuble, et imagine des scènes de vengeance. Quand Eli s'installe avec son père sur le même palier que lui, Oskar trouve enfin quelqu'un avec qui se lier d'amitié. Ne sortant que la nuit, et en t-shirt malgré le froid glacial, la jeune fille ne manque pas de l'intriguer... et son arrivée dans cette banlieue de Stockholm coïncide avec une série de morts sanglantes et de disparitions mystérieuses. Il n'en faut pas plus à Oskar pour comprendre : Eli est un vampire. Leur complicité n'en pâtira pas, au contraire...[/size] [size=5]La critique de Evene :[/size] [size=3]Dans la blancheur glaciale d'une ville suédoise, le sang coule et deux jeunes coeurs s'embrasent. 'Morse' est un conte initiatique et romantique, un 'Roméo et Juliette' fantastique voué à longtemps trôner dans un coin de la tête. Tomas Alfredson se débarrasse des clichés clinquants du cinéma d'horreur pour se concentrer sur la pureté des sentiments et le malaise adolescent. Ni l'excès d'hémoglobine ni la brutalité d'un montage épileptique ne sont nécessaires pour secouer le spectateur. La démence est omniprésente, inhérente et immersive. Elle se propage comme un poison faisant disparaître les dernières onces d'innocence. Oskar s'attache à Eli tout en sachant qu'elle est un vampire, en acceptant qu'elle ne changera jamais. Anxieux et malmené par ses camarades de classe, le blondinet a besoin de sa nouvelle voisine pour se défendre, renaître et se sentir exister. Ces âmes errantes prennent le temps de briser les chaînes de la solitude, de s'apprivoiser et de fusionner, la nuit, à l'abri de la normalité. L'amour salvateur lie la violence à la tendresse, la douleur à l'espoir, les ténèbres à la lumière. 'Morse' surprend par la tempérance médusante de sa réalisation. Appuyant rigoureusement le récit, les mouvements de caméra sont limpides, caressant chaque action, des morsures d'Eli dans la chair de ses victimes aux chastes baisers d'Oskar. Les plans, picturaux, froids et silencieux dissimulent la monstruosité (les cadavres et la cruauté du quotidien d'Oskar) sous des amas de neige et dans les couloirs labyrinthiques des appartements. Le morne cadre urbain se pare de visions surréalistes pour exacerber la dimension mythologique de cette histoire d'amour déroutante, platonique mais passionnée. 'Morse' est moins un film de vampire qu'une parabole sur l'éruption inattendue de l'inconnu qui aide à grandir et chercher son bonheur, même si cela doit se faire dans la marginalité.[/size] source : http://www.evene.fr/cinema/films/morse-let...ne-in-20690.php Ce film est ce qu'on peut appeler une perle, tout à été dit par ce que je vous ai coller au-dessus. Magnifique et attendrissant, un film qui raconte une histoire dont on ne peut s'empêcher de la trouver belle malgré tout... Pour conclure, je voulais vous passer un lien vers une vidéo... mais je préfère vous passez un lien vers le thème principal, je pense que c'est le mieux à faire pour vous donner la réponse à votre question de savoir si, oui ou non, vous allez vouloir vous laisser tenter par cette œuvre http://www.youtube.com/watch?v=woMOlC2q10I...feature=related Site officiel français: http://www.morse-lefilm.com/ Edited December 26, 2009 by Mondaye Link to post Share on other sites
Ébène 0 Posted April 8, 2010 Share Posted April 8, 2010 C'est adapté d'un roman, cependant le film lui est carrément supérieur. Le roman mélange trop d'intrigues à mon goût, de plus la plume de l'auteur est indigeste; c'est moche, nul. (En même temps qu'est ce qu'on peut attendre d'une traduction suédoise... ) Il n'y a que les intrigues d'Oskar et Hakam qui sont intéressantes. Pour revenir au film, le réalisateur s'est focalisé sur la relation Oskar-Eli/ Eli-Hakam. Le rythme est donc beaucoup plus soutenu que dans le livre. J'ai noté peu de longueurs... Par exemple la scène entre Oskar et son père , qui est anecdotique et n'a aucun intérêt dans le film. J'ai beaucoup apprécié la banlieue de Blackberg, où les classes populaires et démunies sont très bien représentées (alcool, chômage,...), c'est aussi d'ailleurs très nette dans le roman. Et globalement j'ai bien apprécié ce contraste entre ce cadre très familier et prosaïque qui se heurte à des évènements et phénomènes... très étranges. Un film de Fantastique, quoi; j'adore! Les critiques et autres promos le vantent comme étant un film très "romantique", mais j'ai plutôt eu le sentiment qu'Eli est une manipulatrice qui ne pense qu'à ses besoins... Oskar y est totalement soumis et docile. Mais c'est tout de même une forme d'amour... Alors maintenant la grande question est; Est ce qu'Eli détrône la petite Claudia (Interview with the Vampire)? Ça se défend... Link to post Share on other sites
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