engelfan 0 Posted January 17, 2006 Share Posted January 17, 2006 je pense qu'elle ne parle pas tellement du suicide puisque que le mec ne vaut pas du tout se suicider: la toune montre a quel point les humains sont violent tout simplement Link to post Share on other sites
fanny160790 0 Posted January 18, 2006 Share Posted January 18, 2006 Je trouve cette façon de voire la chanson tout a fait pertinente... Le fait que Rammstein se sent poussé par les médias, et qu'il le dénonce dans une chanson me parait tout a fait probable.je suis d'accord oui moi aussi, c'est vraiment l'interprétation qui ressemblerait bien aux idées de Till Link to post Share on other sites
Iverson 0 Posted January 18, 2006 Share Posted January 18, 2006 ouai, pourquoi pas?c'est un points de vue comme un autre et j'y colle parfaitement aussi. Link to post Share on other sites
Mauer ich dich ein 1 Posted June 20, 2006 Share Posted June 20, 2006 Je crois qu'ils expriment le fait que les gens ont tendance à exagerer et faire empirer les choses. Dans la chanson, ils parlent que la personne regarde à partir du pont et les gens croient qu'elle veut se suicider (la personne) alors ils lui disent de sauter. En fait, les gens ne pensent qu'à ce qu'ils veulent et pas aux autres... Link to post Share on other sites
~Wilder Wein~ 0 Posted June 21, 2006 Share Posted June 21, 2006 Je crois qu'ils expriment le fait que les gens ont tendance à exagerer et faire empirer les choses. Dans la chanson, ils parlent que la personne regarde à partir du pont et les gens croient qu'elle veut se suicider (la personne) alors ils lui disent de sauter. En fait, les gens ne pensent qu'à ce qu'ils veulent et pas aux autres...Oui voilà moi j'avais compris ça aussi ...Mais comme toujours Rammstein decrit toujours quelque chose et donne pas trop son avis donc on peut le prendre a plein de sens ! Link to post Share on other sites
Der Meister 14 Posted June 21, 2006 Share Posted June 21, 2006 Moi je vois Spring comme une ode aux médias et au public avide d'évènements violents, qui attirent l'attention... Les personnes qui incitent le personnage à sauter seraient donc ce public qui ne recherche qu'une chose: la mort de celui-ci pour dire avoir vu quelqu'un se suicider alors que cela n'a pas d'intérêt.J'ai compris ça comme une critique des publics idiots, qui boivent les images et ninformations sans rien comprendre ni les analyser.Mais apparemment je suis pas dumême avis que vous lol Link to post Share on other sites
aliénor 0 Posted June 21, 2006 Share Posted June 21, 2006 Jusque là, j'avais toujours vu cette chanson comme une critique de la soif de "voyeurisme-gore" des médias et de certaines personnes qui espèrent assister à un truc bien terrible et sanglant, un peu comme ceux qui ralentissent pour voir les accidents sur l'autoroute. J'avais pas pensé au fait que ça pourrait traiter de la pression que subit le groupe. D'un coté cette interprétation se tient, mais en même temps, quand le groupe veut parler de lui ou de choses qui n'ont pas de lien avec toutes les formes de passions et d'amour possibles et imaginables, je trouve que les paroles sont beaucoup plus explicites, comme dans Amerika ou dans Ich Will. Conclusion: j'ai toujours pas d'avis sur le 2nd sens de cette chanson edit: ça reprend un peu l'idée que les gens pensent à ceux qu'ils veulent et pas aux autres: les gens veulent du spectacle, peu importe les souffrances des autres. En fait c'est un peu Loft Story cette chanson Link to post Share on other sites
Der Meister 14 Posted June 21, 2006 Share Posted June 21, 2006 edit: ça reprend un peu l'idée que les gens pensent à ceux qu'ils veulent et pas aux autres: les gens veulent du spectacle, peu importe les souffrances des autres. En fait c'est un peu Loft Story cette chanson Je pense exactement comme toi c'est de la souffrance à n'importe quel prix qu'ils veulent et des catastrophes. Link to post Share on other sites
engelfan 0 Posted June 22, 2006 Share Posted June 22, 2006 Je crois que spring parle de l'hypocrisie des gens: on ne veut voir que du sang, de la bataille. Supposons que nous somme devant la tour eiffel et un mec veut sauter en bas, ya une foule qui va manier son derriere pour le voir. Ce qui vont se dire entre eux c'est qu'il ne doit pas sauter: "ohhh mon dieu il ne faut pas qu'il saute!!". Mais, à l'intérieur de nous meme c'est cela que l'on veut: qu'il saute, car si ce n'était pas vrai je crois que personne ne ce serait rués vers ce mec pour le voir. Et c'est de ca que je crois que Till essaie d'expliquer. Link to post Share on other sites
wert 0 Posted February 23, 2007 Share Posted February 23, 2007 Je navais jamais penser a la pression subit par le groupe.Je pense tout simplement quelle parle de la violence et du vouloir-voir-du-gore. Puisque comme précisser dans la chansons ne saute pas mais se fait pousser... Link to post Share on other sites
DarkNebel 0 Posted December 22, 2012 Share Posted December 22, 2012 Je débarque et je n'ai pas pris la peine de lire tout ce qui aété écrit précédemment."Spring" est une chanson sur le suicide. Au terme d'un passage sur terre, tous les gens que nous avons connus -le public ici - veulent vous voir mourir, faire le pas de coté qui entrainera la chûte. "le roi est mort, vive le roi !" la mort est une fête. Alors il faut mourir en chantant.N'importe quoi. Link to post Share on other sites
CyrBrennt 23 Posted May 6, 2013 Share Posted May 6, 2013 Je suis d'accord avec toutes vos interprétations. Il est intéressant de remarquer que ce texte parle, sans doute de manière détournée, des différences de point de vue. Comment interpréter le geste de l'homme sur le pont ? Bien sûr la foule voit là un suicide, un véritable spectacle, "Enttäusch mich nicht", mais l'homme, "Ich wollte nur zur Aussicht gehen", veut voir le paysage. C'est là que cela devient intéressant. Il devient pour la foule une forme de catharsis, puis dans le refrain le narrateur dit "Erlöse mich" (délivre-moi), "Spring für mich" (saute pour moi), il se suicide à travers cet homme. Finalement, le narrateur se crie "Spring" à lui-même, et il ne lui donne pas un coup de pied dans le dos, métaphoriquement le narrateur lâche la barrière. Cette interprétation va dans le même sens que les votre... Link to post Share on other sites
CyrBrennt 23 Posted November 25, 2013 Share Posted November 25, 2013 Allez… Une de plus ! « Spring » correspond à l'une de ces narrations, presque métaphoriques, qui composent Rosenrot. Expression d'un voyeurisme et d'une violence exacerbée, Lindemann choisi une double narration surprenante : le protagoniste qui parle à la première personne est d'abord spectateur de la scène puis en devient l'acteur principal, qui va impulser l'action ; la narrateur donne aussi le point de vue, les sentiments de l'homme sur le pont. Le premier sens du texte est assez explicite et raconte l'histoire d'un homme qui « Sur un pont assez haut / […] se tient les bras lever ». Alors qu'il « voulai[t] seulement admirer la vue / Et regarder le ciel du soir », la foule interprète de manière erronée son geste et pense qu'il veut se suicider et lui crie « Saute ». Au cœur de cette foule se trouve le narrateur s'exprimant à la première personne qui va accomplir la volonté des gens autour : « Moi aussi, je ne veux pas manquer ça / Je veux voir ça de près / Je me mets au premier rang / Et crie ». De simple spectateur il va se faire porteur de la « haine » de la « populace » qui « se déchaîne ». La foule empêche l'homme de « redescendre du pont / […] / Alors il remonte une nouvelle fois », c'est alors que le narrateur se « glisse en cachette sur le pont / Lui donne un coup de pied par derrière dans le dos / Pour le délivrer de cette honte ». Le suicide rêvé par la foule se transforme en meurtre. Toutefois, il ne s'agit pas véritablement d'un meurtre, mais d'un suicide par procuration. Le fait que Lindemann ait choisi d'avoir deux protagonistes principaux, deux narrateurs, n'est pas du au hasard : ces deux personnages semblent être l'image d'un même esprit. L'homme sur le pont devient une sorte de catharsis pour la foule et tout particulièrement pour le protagoniste s'exprimant à la première personne. Il crie : « Saut / Délivre moi / Saute / Ne me déçois pas / Saute pour moi ». Ainsi ces deux personnages peuvent être la personnification de deux volontés opposées au sein d'un même esprit : à la fois l'envie et la peur de sauter. Le désespoir et la peur de l'un, « Maintenant l'homme commence à pleurer / […] / Il se demande – qu'est-ce que j'ai fait », fait écho à la haine et au besoin de violence de l'autre, « la populace se déchaîne / Ils veulent ses tripes / Et crient ». Au delà de ce premier sens, Rammstein décrit un certain voyeurisme dont ils sont eux-même victimes. En tant qu'artistes, ils se mettent en valeur, se montrent, comme l'homme sur le pont. Leur but n'est rien de plus que de se montrer dans la lumière (« Saute dans la lumière »). L'envie de se montrer doit faire face à l'envie de la foule, leur public, les média, de regarder. Ce regard est avide et malsain, destructeur. C'est le couplet suivant qui permet d'interpréter la chanson de cette manière : « Un nuage passe furtivement / Devant le soleil, il commence à faire froid / Et pourtant, mille soleils brillent rien que pour toi ». Le soleil peut ici représenter le besoin de créer et le besoin de reconnaissance, mais lorsqu'un nuage passe ce qui réchauffait leurs cœurs disparaît, ils doivent alors faire face à une tout autre lumière : les « milles soleils » sont les yeux du public, les projecteurs et les flash des photographes. En ce sens le « Ne me déçois pas » incarne très bien la voix du public. De ce point de vue là, le protagoniste s'exprimant à la première personne est une personnification du public qui a des attentes particulières et qui considère que le groupe lui appartient. Face à cette pression extérieure, les membres du groupes ne peuvent rien, ils en deviennent esclave. Si la création artistique était un véritable bonheur, les conséquences de la notoriété sont douloureuses. Composer de la musique est un acte de création et paradoxalement les conséquences de cet acte créateur sont destructrices. « Spring » est une narration – métaphore dans laquelle Rammstein avoue à demi-mot les conséquences de la notoriété : ils semblent happés par la foule, le public, au point de pouvoir en mourir. L'album Rosenrot semble au premier abord beaucoup plus froid et moins personnel (en ce qui concerne les textes), parce que Lindemann a choisi des narrations plus impersonnelles. Toutefois, ceci marque une véritable maturité dans sa production, il y a toujours au delà de ces histoires, des révélations très intimes que l'on découvre seulement en faisant un petit effort de reflexion. Link to post Share on other sites
neirda-95 69 Posted November 26, 2013 Share Posted November 26, 2013 Belle interprétation ^^ j'aime bien. Link to post Share on other sites
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